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La fermeture de trois pénitenciers dénoncée

LAVAL, Qc – Le Syndicat des agents correctionnels du Canada demande au gouvernement Harper de revoir sa décision de fermer trois pénitenciers au pays, dont l’établissement Leclerc, à Laval.

La fermeture du pénitencier à sécurité moyenne de l’île Jésus entraînera à elle seule la disparition d’environ 500 cellules, selon le président national du syndicat, Pierre Mallette.

Évoquant un transfert de détenus déjà amorcé, M. Mallette craint une pénurie de places dans les pénitenciers du Québec, d’autant plus que les établissements fédéraux de Cowansville et de Drummondville doivent déjà avoir recours, selon lui, à la double occupation de cellules.

Selon M. Mallette, on ne sait toujours pas ce qui adviendra de la buanderie de l’établissement Leclerc, le plus gros employeur de détenus au pays.

M. Mallette rappelle aussi que le Québec n’abrite qu’un seul établissement pour femmes, à Joliette, que le nombre requis d’agents correctionnels n’est pas suffisamment élevé dans les pénitenciers à sécurité minimum comme celui de la Montée Saint-François — également à Laval —, et que, contrairement aux autres pénitenciers fédéraux, l’établissement Archambault de Sainte-Anne-des-Plaines ne possède pas de véritable unité spécialisée en santé mentale.

Le gouvernement Harper a annoncé en avril dernier son intention de fermer trois institutions carcérales, dont deux à Kingston, en Ontario. Ces établissements, qui emploient un total de 823 personnes, doivent être vides d’ici septembre 2013. Ces fermetures s’inscrivent dans les mesures de restriction annoncées dans le budget fédéral du 29 mars dernier.

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