Soutenez

Conflit de travail à la SAQ: une entente est à portée de main, selon le syndicat

Photo: Pablo Ortiz/Métro
Rédaction - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Le conflit de travail à la Société des alcools du Québec (SAQ) est passé bien près de se régler la nuit dernière et une entente est «à portée de la main», selon la présidente du syndicat qui représente quelque 5500 employés de magasins et de bureaux.

«On a bien cru que la journée de grève serait annulée. On pensait avoir un règlement cette nuit. Pour une raison qu’on ne comprend pas bien, ça a achoppé sur des détails, mais qui ont des incidences monétaires minimes», a expliqué au téléphone Katia Lelièvre, présidente du Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ.

Mme Lelièvre a précisé que les deux parties avaient «grosso modo quelque chose qui pouvait ressembler à une entente», mais que les négociations ont finalement accroché «sur des détails techniques au niveau entre autres des assurances».

Les négociations doivent reprendre vendredi et la présidente syndicale affirme que s’il n’en tenait qu’aux syndiqués, le règlement du conflit pourrait être une question d’heures.

«Mais on n’est pas seuls à négocier, donc ça va dépendre de la volonté de l’autre partie», rappelle-t-elle.

La convention collective est échue depuis le 31 mars 2017.

Faute d’entente, les syndiqués de la SAQ ont observé une journée de grève, jeudi, et se sont rendus à Québec pour manifester. Selon Mme Lelièvre, quelque 2000 manifestants venus de plusieurs régions étaient présents.

Le 28 septembre dernier, les syndiqués avaient voté à 96 pour cent en faveur d’une banque de 18 journées de grève à être utilisées au moment jugé opportun par le syndicat.

Les syndiqués ont fait la grève de vendredi à dimanche dernier avant de rentrer au travail lundi. Des succursales ont pu rester ouvertes lors de débrayage de trois jours car les activités ont été assurées par des cadres.

Il y a quelques jours, la direction de la SAQ a dit avoir obtenu une ordonnance de la Cour supérieure visant à encadrer les activités des grévistes devant ses succursales et en assurer l’accès de façon adéquate. Toute forme d’obstruction, de violence, de vandalisme et d’intimidation aux abords des stationnements et des commerces est ainsi interdite.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.