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56 000 fêtards ont été raccompagnés par Nez rouge

Nez rouge bénévoles
Nez rouge est à la recherche de bénévoles en vue d'une fin de semaine chargée. Photo: Archives / TC Media

MONTRÉAL — L’Opération Nez rouge dresse un bilan positif de sa 35e campagne qui s’est terminée au tournant de l’année, se félicitant au passage d’attirer de plus en plus de jeunes.

Plus de 50 000 bénévoles ont ramené à bon port quelque 73 000 automobilistes canadiens, entre les 30 novembre et 31 décembre.

En sol québécois, ce sont 39 674 bénévoles qui ont bravé l’hiver pour raccompagner 55 720 clients ayant fait appel au service.

En entrevue avec La Presse canadienne, le président fondateur de l’Opération Nez rouge, Jean-Marie De Koninck, a souligné que son organisation «travaille dans la stabilité». Cela ne l’aura pas empêchée de voir le nombre de raccompagnements croître d’environ 2000 comparativement à l’année précédente.

Nez rouge est maintenant présent dans 102 communautés canadiennes, du Nouveau-Brunswick jusqu’à la Colombie-Britannique.

Lors de la première année de l’Opération Nez rouge, en 1984, 260 bénévoles avaient sillonné les routes de la ville de Québec. Depuis, 2 297 491 raccompagnements ont été effectués.

Améliorations technologiques

Des améliorations majeures à l’application mobile, qui permettait déjà de s’inscrire comme bénévole et de connaître le temps d’attente pour un transport, ont été expérimentées cette année dans 25 des 63 centrales en activité au Québec.

Les nouvelles fonctions permettaient notamment aux bénévoles de recevoir les demandes de transport. Elles ont eu beaucoup de succès, selon les organisateurs, ce qui a permis d’améliorer la qualité du service en le rendant plus rapide et en diminuant les erreurs.

Jean-Marie De Koninck estime également que cette technologie a contribué à la croissance du nombre de jeunes bénévoles. «Les jeunes ne sont pas du tout papier aujourd’hui, a-t-il analysé. Et quand ils participent à une activité, s’ils peuvent le faire avec leur téléphone personnel, ils sont beaucoup plus enthousiastes.»

Des améliorations seront d’ailleurs apportées à l’application mobile l’an prochain, a-t-il indiqué, afin de la rendre plus conviviale. À terme, il souhaite que l’ensemble des centrales puissent s’en servir, afin «qu’on n’ait plus à utiliser les radios ou appeler sur leur téléphone cellulaire les bénévoles qui doivent ensuite transcrire une demande de transport».

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