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UPAC: François Legault veut que l’enquête Mâchurer soit menée à terme

François Legault croît que l'enquête Mâchurer de l'UPAC doit se terminer rapidement.
Le premier ministre François Legault Photo: Josie Desmarais/Métro

L’enquête Mâchurer sur le financement du Parti libéral du Québec (PLQ) doit se conclure «le plus rapidement possible», croit le premier ministre François Legault.

C’est ce qu’a affirmé M. Legault mardi après-midi en mêlée de presse, à la suite de la publication d’un livre-choc du Bureau d’enquête du Journal de Montréal sur l’enquête de l’Unité permanente anti-corruption (UPAC).

On apprend dans cet ouvrage les nombreuses méthodes utilisées par le corps policier afin d’obtenir des informations sur le Parti libéral et son chef de l’époque, Jean Charest.

«Les enquêteurs de l’UPAC ont mené des opérations de filature et planifiaient même de l’écoute électronique», souligne le Journal de Montréal. L’ex-commissaire de l’unité policière, Robert Lafrenière, avait affirmé en 2017 avoir interrogé «plus de 300 témoins».

Le livre, intitulé PLQ, inc, avance aussi qu’une portion de l’hypothèque de Jean Charest aurait été payée par son parti.

Boucler la boucle

Dès 2017, Robert Lafrenière a défendu l’enquête Mâchurer alors que des questions sur sa survie surgissaient. Si c’est aujourd’hui silence radio à l’UPAC, le premier ministre Legault souhaite que l’enquête se termine.

«Je ne vois pas pourquoi elle ne se conclurait pas, cette enquête», a-t-il lancé mardi. Selon le premier ministre, «dicter des choses» à l’UPAC serait «très délicat». Il souhaite toutefois qu’on révèle si l’enquête est bel et bien ouverte.

«Je pense qu’il y a une enquête en cours à l’UPAC», a suggéré le chef de la Coalition avenir Québec. M. Legault avait fait référence à plusieurs reprises à l’enquête lors de la campagne qui a précédé l’élection de son parti au gouvernement.

Le chef intérimaire du PLQ, Pierre Arcand, désire aussi une conclusion dans ce dossier. «Je pense que ce serait important, à un moment donné, que les enquêtes finissent par aboutir, a-t-il avancé. S’il y a des problèmes, qu’il y ait des accusations. S’il n’y en a pas, qu’on termine.»

Le projet Mâchurer visait à l’origine à faire la lumière sur les agissements de M. Charest, de l’ex-grand argentier libéral Marc Bibeau et de plusieurs ministres du parti de 2003 à 2012. L’UPAC avait entre autres l’objectif de vérifier si l’ex-premier ministre Charest avait eu droit à un «pont d’or» afin d’accéder au poste de chef du PLQ. Aucune accusation n’a été déposée.

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