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Le procès de Gilbert Rozon aura lieu en juin 2020

Gilbert Rozon
Gilbert Rozon a témoigné aujourd'hui à son procès pour se défendre. Photo: Josie Desmarais/Métro

L’ancien magnat de l’humour Gilbert Rozon subira son procès en juin prochain au palais de justice de Montréal, selon ce que rapportent plusieurs médias. Le fondateur du festival Juste pour rire fait face à deux chefs d’accusation de viol et d’attentat à la pudeur.

Le procureur de la Couronne dans ce dossier, Me Bruno Ménard, en a fait l’annonce mardi en l’absence de M. Rozon, qui était représenté par son avocat, Pierre Poupart. 

Gilbert Rozon devra toutefois se présenter le 8 juin pour son procès, dont la durée prévue est de cinq jours. La plaignante dans ce dossier devrait alors témoigner pour la poursuite.

Les chefs d’accusation de M. Rozon, déposés en décembre 2018, sont reliés à des événements survenus entre le premier juin et le 21 septembre 1980 à Saint-Sauveur. L’homme était alors âgé de 25 ans.

Pas moins de 14 femmes avaient d’abord porté plainte contre Gilbert Rozon, mais 13 d’entre elles se sont ensuite fait dire par la Couronne que leur preuve était insuffisante pour accuser l’homme d’affaires. Seule la dernière plaignante avait alors déposé des accusations.

En décembre dernier, l’homme de 65 ans a indiqué avoir fait le choix d’un procès devant juge seul, et non devant un jury. M. Rozon avait par ailleurs renoncé un mois plus tôt à son enquête préliminaire.

En vertu du droit en vigueur au moments des événements allégués, il y a quarante ans, la peine maximale pour viol est la prison à vie. Il n’y a toutefois pas de peine minimale associée à cet acte.

Recours collectif

En matière civile, Gilbert Rozon a interjeté en appel l’an dernier la décision de la Cour supérieure du Québec, qui a autorisé en mai 2018 un recours collectif membre du collectif Les Courageuses. Le groupe, représenté par la comédienne Patricia Tulasne, réclame 10 M$ à l’ex-magnat de l’humour. Ses membres affirment que M. Rozon aurait fait au moins 20 victimes sur une période de 34 ans qui s’étend de 1982 à 2016. 

La Cour d’appel du Québec doit encore se prononcer sur cette affaire.

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