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François Legault rencontrera les Premières Nations au printemps

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Le chef Ghislain Picard et la ministre responsable des Affaires autochtones, Sylvie D'Amours s'étaient rencontrés à Montréal en janvier. Photo: Josie Desmarais/Métro

Des chefs des Premières Nations rencontreront le premier ministre François Legault au printemps afin de discuter des relations politiques entre Québec et les nations autochtones de la province.

«On va saisir l’opportunité qui nous est présentée par le premier ministre d’une rencontre éventuelle au printemps, mais la date reste à fixer», a confirmé le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), Ghislain Picard, en sortant d’une table de dialogue avec des représentants de la province.

À la suite d’une rencontre tenue l’automne dernier avec les chefs des Premières Nations à laquelle M. Legault n’avait pas assisté, le premier ministre leur avait lancé cette fin de semaine une invitation à discuter.

Par le passé, M. Picard avait déploré l’absence du premier ministre à la première rencontre de suivi du Rapport Viens, lequel a étudié les relations entre les Autochtones et certains services publics du Québec.

Une deuxième rencontre se tenait lundi à Montréal. M. Legault brillait de nouveau par son absence.

Relations politiques

C’est sur la relation politique entre Québec et les Première Nations que portera avant tout cette première discussion avec le premier ministre, selon Ghislain Picard.

«La relation politique entre Québec, le bureau du premier ministre et les Premières Nations, c’est sans doute là où il faut mettre un peu plus de viande autour de l’os», a-t-il affirmé lundi.

Le chef de l’APNQL espère d’ailleurs que Québec donnera suite à cette table ronde.

«Il faudra fixer d’autres rendez-vous parce que le travail est beaucoup trop important, beaucoup trop large», a-t-il ajouté.

Rapport Viens

En rencontrant M. Legault, les chefs souhaitent également faciliter la concrétisation des appels à l’action du Rapport Viens et de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA).

«La tâche est colossale. On a deux rapports et à peu près 170 appels à l’action», a rappelé Ghislain Picard aux journalistes.

Il souhaite la mise en place d’un groupe de suivi qui pourra assurer le respect de ces recommandations. «Nous n’avons pas pu nous y rendre aujourd’hui, mais nous avons considéré la solution de mieux impliquer la Protectrice du citoyen», a mentionné M. Picard.

Déposés l’un à la suite de l’autre à l’été et à l’automne 2019, le Rapport Viens et celui de l’ENFFADA ont fait état de problèmes systémiques dans les relations avec les communautés autochtones au Québec et au Canada.

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