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Les bals des finissants seront de retour

Photo: Istock/kali9

La cohorte de finissants de l’an 2022 sera plus chanceuse que celles qui l’ont précédée. Les finissants pourront tenir leurs bals à la fin de l’année scolaire.

Le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge a confirmé la nouvelle, d’abord rapportée par le Journal de Montréal jeudi matin.

Rappelons que la plupart des mesures sanitaires seront levées dès le 14 mars. Les lieux publics rouvriront au maximum de leur capacité, dont les lieux de culte et les salles de spectacle. Les activités de danse et de karaoké pourront également être reprises.

Le port du masque ne sera plus nécessaire vers la mi-avril. Le directeur national de santé publique par intérim, Luc Boileau, devrait apporter plus de détails à ce sujet lors d’une conférence de presse prévue à 10h jeudi.

Préavis

L’an dernier, le mince préavis qu’avait offert la Santé publique pour l’organisation des bals de finissants avait semé l’émoi. Les écoles n’avaient été prévenues que trois semaines avant la fin du calendrier scolaire. Comme le délai était trop court, plusieurs écoles avaient choisi d’annuler la tenue des bals. D’autres avaient choisi d’organiser des bals en bulle-classe.

À l’été 2020, les règles sanitaires empêchaient la tenue de grands rassemblements intérieurs, et donc de bals de finissants. Compte tenu de la situation sanitaire, les bals de cette cohorte avaient été repoussés à l’automne, avant d’être de nouveau reportés.

Vers une endémie?

La pandémie s’estompe tranquillement pour laisser place à une endémie. Cela signifie que la gestion de virus demeurera importante, mais n’affectera plus les activités générales de la population. C’est ce qu’a prédit le chef de la division des maladies infectieuses de l’Hôpital général juif de Montréal, le Dr Karl Weiss.

«Avec cette COVID 6.0, l’approche sera très différente, a-t-il expliqué lors d’une conférence virtuelle organisée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). Aura-t-on d’autres vagues? Possiblement, probablement même. Mais il faudra avoir une approche similaire à la grippe, plus démocratisée dans la distribution des tests, qui permettra une plus grande flexibilité.»

Jusqu’à maintenant, la COVID-19 a entraîné environ six millions de décès à l’échelle mondiale.

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