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Déclin du français: une «offensive» signée Roberge

Le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge.
Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge. Photo: Josie Desmarais/Archives Métro

Québec met sur pied un groupe d’action pour la langue française qui sera notamment composé de six ministres. Le ministre Jean-François Roberge souhaite mener une offensive contre le déclin de la langue, et non plus simplement défendre son usage.

Ce comité gouvernemental écoutera des experts, dialoguera avec des députés et des ministres et visera à prendre des «mesures très concrètes» selon M. Roberge. Ce dernier identifie quatre défis sur lesquels le nouveau groupe d’action se penchera.

Pour cette offensive, le ministre de la Langue française sera accompagné par ses collègues Christine Fréchette à l’Immigration et la Francisation, Mathieu Lacombe à la Jeunesse, Bernard Drainville à l’Éducation et Martine Biron aux Relations internationales.

Un travail sur plusieurs aspects

Parmi ces défis, l’immigration avec l’augmentation du nombre d’immigrants francophones et une meilleure francisation des immigrants. Rappelons que le nombre d’immigrants dont la langue première est le français ne cesse d’augmenter depuis 50 ans et représente désormais 62,6% des néo-Québécois.

Québec souhaite aussi améliorer la consommation de la culture québécoise francophone, rehausser la maîtrise de la langue dans le réseau de l’éducation et augmenter l’usage du français dans les entreprises.

Arrêter le déclin du français

Le groupe d’action déposera un plan gouvernemental au cours de l’année 2023. M. Roberge affirme qu’il faut assurer «la vitalité du français» et il vise «à rejoindre tous les Québécois».

Le ministre croit que tout le monde devrait vivre et consommer en français et «poser des gestes» pour la préservation de la langue. Il détermine que les indicateurs pour observer le déclin – ou la croissance – du français seront la langue parlée au travail, la langue de la culture consommée et la langue parlée à la maison.

En juin 2022, la loi 96 sur le français est entrée en vigueur. Au moment du dépôt de ce projet de loi, les données du recensement de Statistique Canada n’étaient pas encore connues. «La loi 96 allait assez loin pour les informations qu’on avait», s’est-il justifié.

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