QS demande la mise en place d’un Fonds d’urgence climatique
Alors que le Québec se redresse tout juste de la violente tempête de verglas qui a plongé plus d’un million de citoyens dans le noir et causé d’importants dommages à la végétation, Québec solidaire (QS) réclame au gouvernement caquiste la mise en place d’un Fonds d’urgence climatique.
Une telle mesure permettrait à la province de disposer de moyens financiers pour réagir «en cas de catastrophes naturelles ou d’événements météorologiques extrêmes», avance la responsable de Québec solidaire en matière d’Environnement, Alejandra Zaga Mendez.
Le parti de gauche affirme qu’il n’est plus possible de se contenter de lutter contre les changements climatiques et préconise une approche d’anticipation des futures crises potentielles, similaires à celle récemment traversée par la province. Les solidaires reprochent au gouvernement de ne pas mettre «de l’argent de côté spécifiquement pour les urgences climatiques».
«La science est claire: les événements météorologiques extrêmes comme la tempête de verglas qu’on a vécue la semaine dernière et qui ont causé beaucoup de dégâts seront de plus en plus fréquents à l’avenir», soutient le parti.
Il faut se préparer: ce n’est pas normal qu’en 2023, le Québec ne se soit pas encore doté d’un Fonds d’urgence spécifiquement dédié aux catastrophes climatiques.
Québec solidaire.
Aide d’urgence, reconstruction, planification
La création d’un Fonds d’urgence climatique permettrait notamment à Québec de déployer rapidement une aide d’urgence aux personnes et communautés touchées, lorsqu’une catastrophe de nature climatique (inondations, tempêtes, feux de forêt) frappe la province, soutient QS.
Les sommes de ce Fonds d’urgence pourraient également être utilisées pour reconstruire les infrastructures détruites ou endommagées par de tels événements, «de façon écologique et durable», soulignent les solidaires.
Enfin, cette proposition servirait par ailleurs à financer la mise en place de mesures de planification et de préparation «aux situations d’urgence et de sinistres».
«À l’instar de la Colombie-Britannique, qui a mis sur place un tel fonds à la suite d’inondations massives, cette proposition vient compléter le fonds de stabilisation et les provisions pour risques économiques et autres éventualités qui existent déjà dans le budget du Québec», affirme QS.