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Projet de la rivière Romaine: D'autres options réclamées

La Fon­dation Rivières et la Société pour vaincre la pollution demandent aux élus d’étudier toutes les options avant de mettre de l’avant le projet hydroélectrique sur la rivière Romaine.

«Nos élus ont l’obligation d’étudier toutes les op­tions», a déclaré hier Anne-Marie Saint-Cerny, présidente de la Fondation Rivières.

Le spécialiste de l’éolien pour la Fondation Rivières, Réal Reid, a quant à lui déploré qu’Hydro-Québec ne s’intéresse qu’à l’hydroélectricité. «Le mandat d’Hydro-Québec n’est pas de fournir de l’hydraulique, mais de produire de l’électricité», a-t-il avancé.

Deux propositions
Dans un mémoire remis en décembre au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), la Fon­dation Rivières présente deux projets qui pourraient remplacer la création de barrages sur la rivière Romaine, dans la région de la Côte-Nord.

Elle suggère d’implanter un parc éolien en Minganie, tout près de la rivière Ro­maine. «On fait partie des deux ou trois régions les plus venteuses du monde, a fait valoir M. Reid. On pourrait fournir de l’énergie au Canada et aux États-Unis.»  

La Fondation propose aussi un projet qui encouragerait la production d’énergie à partir de ce qu’elle appelle des «sources vertes», comme le captage solaire, la géothermie ou encore la biomasse.

Le projet de la rivière Romaine ne reçoit pas l’aval de la Fondation, qui considère que l’hydroélectricité n’est pas une «énergie propre et renouvelable», com­me le soutient Hydro-Québec.

La société d’État a quant à elle indiqué qu’elle ne pouvait considérer les alternatives proposées dans le mémoire, car elle ne connaissait pas les sources d’information et les hypothèses de travail qui ont servi à l’élaboration de celui-ci.

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