L’Office de la langue présente les termes adéquats du vocabulaire pandémique
L’Office québécois de la langue française (OQLF) souhaite que les termes appropriés soient utilisés pour parler de ces réalités qui s’installent dans nos vies depuis le début de la pandémie. Il propose donc une nouvelle version de son Vocabulaire de l’enseignement à distance et du télétravail.
Ainsi, les mots «mute», «coworking» et «online» sont à éviter. Le bon usage de la langue recommandera plutôt de dire ou d’écrire «mettre en sourdine», «cotravail» et «en ligne».
Les expressions «études remote» et «gallery view» doivent aussi être remplacées par «téléétudes» et «mosaïque».
Le Vocabulaire de l’enseignement à distance et du télétravail, qui en est maintenant à sa deuxième version, présente la terminologie bilingue relative à près de 200 concepts de ces domaines, accompagnée de définitions. Il est le fruit d’une collaboration entre l’Office québécois de la langue française (OQLF) et le Bureau de la traduction du gouvernement du Canada.
«L’enseignement à distance et le télétravail ne sont pas de nouvelles réalités, mais ils connaissent actuellement un essor sans précédent, qui s’appuie sur les progrès notables réalisés ces dernières années dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. C’est dans ce contexte qu’ont été recensés les termes les plus courants de ces domaines de même que ceux qui désignent les nouvelles réalités», indique le site web de l’organisme.
«L’Office suit de près l’évolution de l’enseignement à distance et du télétravail pour proposer des termes au fur et à mesure que des innovations apparaissent dans ces domaines, contribuant ainsi à faire du français la langue normale de l’espace public», mentionne l’organisme.
L’Office québécois de la langue française a pour mission d’assurer le respect de la Loi 101.