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Denis Coderre promet 50 M$ pour les commerçants

Un débat organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain s'est tenu entre les candidats aux élections municipales montréalaises Denis Coderre et Valérie Plante. / Josie Desmarais/Métro Photo: Josie Desmarais

Le candidat à la mairie de Montréal Denis Coderre promet un fonds de 50 M$ destiné aux Sociétés de développement commercial (SDC) et aux organismes afin de les aider à remédier aux enjeux de sécurité et de propreté auxquels sont confrontés les commerçants. 

Le chef d’Ensemble Montréal et son équipe en ont fait l’annonce mardi matin lors d’une présentation de plusieurs mesures pour soutenir et accompagner les commerçants de la métropole.

«La pandémie a fait beaucoup de mal aux commerçants et ils sont nombreux à avoir survécu de peine et de misère grâce aux programmes d’aide du gouvernement du Québec et du gouvernement fédéral, alors que les programmes de la Ville de Montréal étaient modestes et souvent peu accessibles», a déclaré Denis Coderre. 

Si l’administration Coderre-Gelly est élue, l’ex-maire promet de remédier aux enjeux de cohabitation et de propreté avec une enveloppe de 50 M$. 

Animer les rues

De plus, Ensemble Montréal souhaite mettre en place un nouveau programme Réussir@Montréal-Culture permettant d’animer les rues.

«Les SDC pourront ainsi créer des partenariats avec des artistes et des artisans afin d’explorer le potentiel ludique des artères commerciales et les rendre plus attrayantes», a annoncé la candidate d’Ensemble Montréal pour le poste de conseillère dans Ahuntsic-Cartierville, Effie Giannou. 

Le parti politique est d’avis que cette mesure amènerait plus de touristes dans les différents quartiers de la ville. 

Documenter les défis

Afin de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontées certaines artères commerciales, Ensemble Montréal propose de créer un «Observatoire du commerce».

Il aura comme mandat de récolter des données continues sur les habitudes de consommation des Montréalais, les initiatives des commerçants, l’achalandage, les locaux vacants et les bonnes pratiques.

«Il y a plusieurs défis à surmonter tels que la migration de la clientèle vers le commerce en ligne ou vers les grands centres commerciaux à ciel ouvert», a affirmé le candidat comme conseiller dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension Mike Parente.

Cet observatoire collaborera avec les SDC pour qu’elles puissent adapter leurs pratiques aux données récoltées, a mentionné Denis Coderre.

Son parti veut aussi soutenir la création de regroupements de commerçants et de restaurateurs tout en les encourageant à choisir la formule associative que sont les Sociétés de développement commercial.

Moins de bureaucratie

Par ailleurs, Ensemble Montréal veut faciliter la vie des commerçants avec le dépôt d’un plan de réduction de la bureaucratie. Ce plan devrait permettre l’autorisation plus rapide et plus simple des permis de terrasses, d’occupation commerciale et d’enseigne.

«En prenant exemple sur d’autres villes et paliers gouvernementaux, puis en révisant les programmes, nous serons capables d’éliminer tous les “laissez-passer A-38” qui viennent alourdir le quotidien des commerçants. Nous considérons qu’il faut moins de permis et moins de formulaires», a souligné le candidat à la mairie de Rosemont–La Petite-Patrie, Gilles Grondin. 

Dans une optique de développement économique social et durable, une clause d’achat local sera incluse dans la politique d’approvisionnement de la Ville de Montréal, a-t-il ajouté. 

Réaction des SDC

Le directeur général de l’Association des SDC de Montréal, Billy Walsh, accueille favorablement l’annonce de Denis Coderre.

De manière générale, le plus grand besoin des SDC est de prendre soin des artères commerciales, pense M. Walsh. «On doit avoir un regard multidisciplinaire sur le développement des artères commerciales», ajoute-t-il.

Le directeur général est d’accord avec Ensemble Montréal pour dire qu’il faut réduire la bureaucratie pour les commerçants. «Quand on impose des délais de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, avant de donner une autorisation pour lancer les rénovations, il arrive souvent que les [commerçants] ne sont pas nécessairement capables de retenir leurs entrepreneurs de la construction qui sont déjà partis sur d’autres mandats», explique-t-il.

Billy Walsh précise cependant que, selon lui, l’ensemble des partis politiques dans la course à la mairie de Montréal reconnaît l’importance des artères commerciales au sein de la vitalité des quartiers de la ville et l’importance des SDC en termes d’outils de développement économique, social et culturel. 

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