Soutenez

L'École de cinéma Mel Hoppenheim fête ses 35 ans

Geneviève Vézina-Montplaisir - Métro

Cette année, alors que l’école célèbre ses 35 ans, le réalisateur Benoît Pilon (Ce qu’il faut pour vivre, Roger Toupin : épicier variété) a bien voulu partager avec Métro quelques souvenirs du temps où il faisait ses premières armes derrière la caméra.

«J’ai suivi ma formation à l’École de cinéma de 1984 à 1987, se souvient le cinéaste, dont le prochain film, Décharge, prendra l’affiche le 21 octobre. Mon meilleur souvenir est la collégialité qui régnait. On faisait beaucoup de films et tout le monde travaillait sur les projets des autres, à titre de preneur de son, de monteur et même d’acteur! J’ai créé à l’époque des liens et des contacts qui me servent encore aujour­d’hui.»

Benoît Pilon évoque aussi la grande qualité de l’en­seignement qu’il a reçu. «J’ai tout appris à Concordia! affirme-t-il. J’y ai acquis de solides bases.» La particularité du programme de Con­cordia réside d’ailleurs dans le fait qu’il offre une formation générale.

«On forme des généralistes, note Louise Lamarre, professeure agrégée. Les étudiants acquièrent une bonne formation technique, car ils sont appelés à suivre des cours obligatoires de prise d’image, de son et de montage. Aujourd’hui, nos anciens forment vraiment le noyau dur de l’industrie.»

Ce qui distingue aussi la formation en cinéma offerte à Concordia, c’est qu’elle se donne à des petits groupes d’environ 16 étudiants. Étudiants soigneusement choisis par ailleurs, car chaque année, Concordia reçoit de 800 à 1 000 candidatures et n’en retient que 60.

Enfin, l’École de cinéma Mel Hoppenheim fait partie de la Faculté des beaux-arts, car le cinéma est avant tout un moyen d’expression artistique, rappelle Louise Lamarre.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.