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Quand l’art sert des causes

Lourdenie Jean, fondatrice de L’environnement c’est intersectionnel
Lourdenie Jean, fondatrice de L’environnement c’est intersectionnel Photo: Collaboration spéciale

Lourdenie Jean, 23 ans, est une activiste aux multiples combats. Fondatrice de l’association L’environnement c’est intersectionnel, elle tente de conscientiser les gens aux problèmes environnementaux et à la justice sociale par l’intermédiaire de l’art.

En quoi consiste ton engagement bénévole?

J’organise des activités qui marient justice sociale et art par l’intermédiaire de mon association L’environnement c’est intersectionnel. Je l’ai fondée il y a presque un an, grâce aux subventions de la Fondation Filles d’action qui encourage les jeunes femmes engagées. Mon premier événement a été une collecte de déchets en compagnie de sept artistes, qui ont ensuite réalisé des œuvres d’art avec ces ordures. Lors de l’exposition, des activistes sont venus parler de l’impact de l’environnement sur d’autres causes, celle des Autochtones par exemple. Le but est d’être une plateforme d’éducation aux enjeux de l’environnement et à toutes les causes que cela implique, ainsi que de proposer des activités pour repenser notre modèle de consommation.

Pourquoi as-tu décidé de t’investir?

J’ai commencé à me conscientiser en lisant des études, alors que j’étais au cégep. Mes cours de sciences humaines m’ont donné envie de m’engager. Ma première action officielle a été de collaborer à un blogue sur lequel de jeunes personnes aux parcours culturels diversifiés pouvaient s’exprimer. Ensuite, j’ai continué à marier ma voix aux enjeux qui me tiennent à cœur, le plus souvent de façon artistique.

Quelle est la réalisation dont tu es le plus fière?

L’environnement c’est intersectionnel, parce qu’au départ c’était censé être un projet ponctuel, mais la page Facebook a rassemblé plus de 1200 abonnés. Il y a encore plein de partenariats et d’événements intéressants qui s’en viennent. J’utilise beaucoup mes compétences organisationnelles par l’intermédiaire de cette association et, comme elle rassemble plusieurs causes, on me dit souvent que c’est une approche novatrice.

Est-ce que tes activités bénévoles influencent ton orientation professionnelle?

Mon activité couvre un large spectre, mais je pense avoir trouvé ma vocation. En ce moment, je fais une pause dans mes études pour me consacrer au terrain: je travaille dans le secteur communautaire depuis deux ans dans un organisme qui soutient les jeunes femmes en situation de handicap dans leur recherche d’emploi. C’est important pour moi, un métier qui a du sens.

En rafale

  • Ton film préféré?
    Le fabuleux destin d’Amélie Poulain
  • Ton projet professionnel?
    Aspirante sociologue
  • Ta principale qualité?
    Souriante

Une fois par mois, en collaboration avec le Conseil jeunesse de Montréal, Métro présente un jeune dont le parcours est inspirant.

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