Un premier Gémeaux signé Unité 9 pour Guylaine Tremblay
Guylaine Tremblay cumule les trophées. Le 18 septembre, au Théâtre Saint-Denis, la comédienne a mis la main sur son huitième Gémeaux en carrière. Un premier toutefois soulignant son interprétation de la détenue Marie Lamontagne.
«Celui-là, j’en suis contente en tabarouette. C’est le premier que je reçois pour mon rôle de Marie Lamontagne et je travaille fort pour elle. C’est un rôle qui me demande d’aller dans la noirceur, dans l’ombre», a-t-elle confié aux médias qui l’attendaient très nombreux à sa sortie de scène.
Toujours très touchante lors de ses discours de remerciement, la comédienne a tenu à dédier son trophée à son père qui célébrait, ce soir-là à Québec, son 78e anniversaire de naissance. «Ce trophée, c’est ma sorte de coupe Stanley à moi et c’est pour toi, papa», a-t-elle dit devant un Théâtre Saint-Denis plein à craquer.
La série Unité 9 a également remporté, au cours de la même soirée, le Gémeaux de la Meilleure série dramatique annuelle.
Finie la double vie!
Fait cocasse, le rôle de Marie Lamontagne aura causé bien des tracas à la comédienne au cours de l’été. Devant conserver le mystère derrière le sort réservé à son personnage, l’artiste devait mener une double vie.
«Au moins dix fois par jour, les gens me demandaient: “Êtes-vous morte?”. J’ai eu droit à toutes les ruses. Mais je crois que c’est pour ma mère que ç’a été plus dur. Les gens ne la croyaient pas quand elle disait qu’elle ne savait pas ce qui arriverait à mon personnage», raconte-t-elle.
Animée par Éric Salvail et Jean-Philippe Wauthier, la 31e édition du gala des prix Gémeaux a été présentée au Théâtre Saint-Denis de Montréal, dimanche. L’événement récompense l’excellence de la télévision et des médias francophones.
Les gagnants étaient choisis par l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision.