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Jérôme Charlebois: chanter ce qu’on aime

Photo: Yves Provencher/Métro

Ne vous laissez pas duper par l’étiquette «Révélations» de la série dans laquelle Jérôme Charlebois se produira.

Loin d’être un nouveau venu aux Francos, l’auteur-compositeur-interprète en est à sa quatrième présence en autant d’années.

Cette fois-ci, le fils Charlebois se produira sur la grande scène extérieure avec ses musiciens – Dimitri Lebel-Alexandre, Mark Hébert et Demetrio Maso –, qui ont également participé à la création de son troisième album. Celui-ci devrait sortir à l’automne.

Évidemment, avec un répertoire qui ne cesse de s’élargir, l’artiste a dû faire des sacrifices pour arriver à monter son spectacle. «C’est sûr qu’il y a des choix à faire pour que le contenu tienne dans une heure, admet-il. Comme j’ai décidé de faire un show festif, je vais mettre pas mal de ballades de côté.»

Sa prestation comprendra deux apparitions du pianiste François Richard, qui accompagne entre autres Damien Robitaille. «Pour une fois, on va utiliser le piano à queue qui est sur la scène! se réjouit le musicien. Je vais faire un hommage à mon parrain décédé [Jean-Guy Moreau] et au spectacle Il était une fois… la boîte à chansons en interprétant Le plus beau voyage, de Claude Gauthier… D’où le piano!»

Les FrancoFolies marquent également le début des célébrations des 50 ans de carrière du père de Jérôme, Robert Charlebois. Et même si le fils ne pense pas participer au grand spectacle gratuit que donne Garou, son tour de chant comprendra un hommage à son paternel.

Il confirme toutefois qu’il interprétera sa célèbre reprise de Maurice Richard, de Pierre Létourneau. Soulignons au passage que même s’il n’a pas réussi à faire diffuser au Centre Bell la vidéo de cette chanson qu’il a réalisée avec plusieurs vedettes, il l’a déjà entendue y jouer plusieurs fois.

Et qui sait, peut-être pourra-t-on un jour entendre sa voix aussi au stade Saputo. «J’ai mis en ligne un chant de ralliement pour l’Impact au début de la saison, raconte-t-il. Les Saputo m’ont contacté et ils étaient très contents. Il ne joue pas durant les matchs, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver si on va en séries!»

Mauvaise nouvelle pour les fans des Alouettes : l’artiste ne prévoit pas écrire sur le football prochainement. «Je suis fanatique de hockey et de soccer seulement!» avoue-t-il en riant.

Et Jérôme Charlebois ne chante que ce qu’il aime : le sport, les défauts de sa blonde, les filles du Québec, les mots, la bouffe… «Je ne chanterai jamais ce que je n’aime pas, à moins que ce soit inspirant! Et encore, ce serait sûrement politique, et je ne veux pas m’embarquer là-dedans, parce que je vexerais du monde!» affirme celui qui dit «préférer donner de la joie aux gens que leur faire de la peine». Que ses fans se le tiennent pour dit!

Rétro, humour et… langue serbe
Jérôme Charlebois planche sur son troisième album, qui devrait sortir «entre la mi-octobre et la mi- novembre». Cet opus – «qui n’a pas encore de titre», dit son créateur – contiendra entre autres des pièces qui traitent d’intimidation, de la trentaine, de vieillissement de la population et… de la peur de l’avion!

«Je reste fidèle à mon humour et j’ajoute des chansons engagées socialement, mais pas politiquement», explique Jérôme Charlebois en promettant un album «plus rock, mais avec un son assez rétro». Une reprise d’une pièce d’Emir Kusturica – en langue originale serbe – et une chanson hommage à son père figureront également sur le disque.

Jérôme Charlebois
À l’Espace Loto-Québec
Mercredi à 19 h

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