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GrimSkunk, fièrement indépendant

Au bout du fil, Franz calcule : «Notre premier gig, c’était en 1989, donc… ben oui, GrimSkunk est né en 88! Wow, c’est effectivement notre 20e année d’existence!»

S’il en est plus surpris que fier, c’est parce que Franz Schuller, le chanteur, guitariste et porte-parole du groupe, n’a pas vu le temps passer. C’est aussi parce que GrimSkunk n’a jamais été une affaire de chiffres. On sait tous que si les gars s’étaient donné la peine d’édulcorer un peu leur punk-rock-progressif, d’arrêter de chanter sur le pot et de soigner leur image, cette formation québécoise aurait été un «gros» joueur.

«C’est là le nÅ“ud, concède Franz. Notre visée n’a jamais été commerciale, mais sociale. On ne fait pas de la musique pour faire de l’argent ou vendre des souliers, mais pour parler des choses qui nous tiennent à cÅ“ur. Et c’est justement important de dire qu’il existe une alternative au mainstream.»

L’indépendance paie
GrimSkunk vit bien, de même que tous les groupes soutenus par Indica, le label monté par Franz. Mieux, GrimSkunk est la preuve vivante qu’il est possible
de rester indépendant par rapport à l’industrie de la musique. Les réactions à Fires Under the Road, lancé en 2006, ont été excellentes, et les boys s’apprêtent à partir en tournée au Canada et puis en Europe.

Mais avant, ils se paient la traite aux festivités entourant le 25e anniversaire des Foufounes électriques. «GrimSkunk est né là! Les Foufs ont été importantes pour nous, on ne pouvait refuser leur invitation. C’est sûr qu’on va faire quelque chose de spécial.» D’un monument d’indépendance à un autre…

GrimSkunk, avec PPz-30, aux Foufounes électriques, 87, rue Sainte-Catherine Est, mercredi à  20 h, 10-12 $, www.grimskunk.com

Autres suggestions de sorties:

Simian Mobile Disco

James Ford et James Shaw avaient bien brassé la Sala Rossa lors de leur dernier passage en ville, à tel point qu’ils ont décidé de nous payer une nouvelle visite. On voit ici ce que le hype peut faire : alors que Justice remplit le CEPSUM, Simian ira au Coda, un petit club de 150 places. Pourtant, son album Attack Decay Sustain Release paru en septembre dernier est aussi intéressant – et au moins aussi bon – que celui des deux Français… Les vrais mélomanes seront récompensés, puisqu’au lieu de subir un son horrible en buvant une bière qui goûte le plastique dans les gradins du CEPSUM, ils pourront se payer une vraie soirée de qualité!

Au Coda Club, 4119, boul. Saint-Laurent, jeudi à 22 h, 15 $, www.simianmobiledisco.co.uk

Dimitri from Paris 

C’est un signe que le printemps est à nos portes (si si) : la 14e édition du Bal en blanc démarre jeudi, avec une programmation qui fait honneur à sa réputation de plus gros party de l’année. On aura l’occasion de s’étendre davantage sur le sujet la semaine prochaine, mais il aurait été trop dommage de passer sous silence la visite de Dimitri from Paris, qui lance les festivités. Le DJ grec poursuit son travail de préservation, d’actualisation et de célébration du vrai bon disco avec la même passion et le même bon goût depuis des années. Il a le don de créer des soirées magiques en nous sortant des bijoux musicaux. Fini le carême!

Au Time Supper Club, 997, rue Saint-Jacques, jeudi à 22 h, 30 $, balenblanc.com

 

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