Soutenez

The X-Files : Dix ans plus tard

Daniela Argandona, Métro Santiago

Dix ans après la sortie du long métrage The X-Files, basé sur la série télé éponyme, David Duchovny et Gillian Anderson revêtent une fois de plus les habits des agents spéciaux Fox Mulder et Dana Scully dans The X-Files : I Want to Believe.

À la veille de sa sortie en salle, Métro a rencontré le scénariste et réalisateur Chris Carter, ainsi que le producteur exécutif Frank Spotniz.

Pendant 16 ans, nous avons vu la phrase «I Want to Believe» (Je veux y croire) sur le bureau de Mulder. Pourquoi avez-vous décidé de donner ce titre au film?
C.C. : Quand vous verrez le film, vous comprendrez pourquoi, parce que c’est une histoire qui parle de croyances. Et c’est emblématique parce que c’est la bataille de Mulder et  Scully, la raison de leur alliance. C’est quelque chose qui est là depuis
le début, et maintenant, 16 ans plus tard, ça semble être la phrase qui symbolise le mieux la quête de ces personnages.

Nous avions vu naître une histoire d’amour entre Mulder et Scully, en plus de leur relation professionnelle. Où en est cette relation aujourd’hui?
C.C. : Pour moi, c’est une relation idéalisée entre un homme et une femme. C’est difficile, c’est une bataille, ça transcende le physique, c’est comme si c’était plus fort qu’eux.

Et comment cette relation évoluera dans le film?
C.C : Du sexe sans arrêt… (rire) Non, non, les fans le demandent toujours et ils ont même créé des figurines sexy. Mais ce serait inapproprié de voir ce genre de relation entre Mulder et Scully, parce que ce serait difficile d’aller au-delà de ça. Je crois que les personnages mérite plus qu’une relation physique.

Frank, vous avez dit que le succès de The X-Files tient au fait qu’il attire le cÅ“ur et l’esprit des téléspectateurs. Le film sera-t-il aussi séduisant?
F.S. : Ça engagera encore l’esprit, puisque ce sont des gens très intelligents et parce que leurs enquêtes confrontent différents points de vue. Il est croyant et elle est sceptique. Et ça requiert d’utiliser votre tête. Mais spécialement pour le film, je pense que notre approche, à Chris et à moi, vient du cÅ“ur parce que ça a été très touchant de retourner vers ces personnages.

Et je pense qu’après toutes ces années, nous voyons les personnages d’un autre Å“il et nous avons quelque chose de nouveau à dire d’eux. Considérant cela, c’est un film plus près de la série que celui de 1998 (Fight the Future). Il est plus intime et personnel. Ce n’est pas une aventure de science fiction.

Avez-vous imaginé faire d’autres films ou d’autres saisons pour la télévision?
F.S. : Nous ne ferons pas d’autres saisons pour la télévision, du moins avec les mêmes acteurs, puisque les droits appartiennent au réseau Fox. Mais si ce film remporte du succès, il n’est pas exclu d’en faire d’autres.

Pensez-vous qu’après 16 ans, les personnages ont besoin d’une pause?
F.S. : On leur a donné une longue pause. Et je crois qu’ils ont encore besoin de repos. Dans la série télévisée, nous avons mis leur relation en avant, mais dans le film, ce sera encore encore plus intense. Nous l’explorons  de façon plus dramatique. Alors oui, ils ont besoin de temps pour se reposer, tout comme les téléspectateurs.

Croyez-vous?
C.C. : Oui.
F.S. : Je suis définitivement plus comme Scully que comme Mulder, mais je pense qu’après toutes ces années de recherches, je suis un sceptique plus humble, beaucoup plus conscient de ce que je ne connais pas et de ce que je ne comprends pas. Je pense que c’est ce qui est intéressant dans la série. Certaines personnes pensent que c’est anti-scientifique parce que les croyants gagnent toujours. Mais ce n’est pas le cas de tous. La série est une quête scientifique pour comprendre, c’est pourquoi nous avons Scully, qui va jusqu’aux limites de la science pour tenter de comprendre.

The X-Files :
I Want to Believe
En salle dès aujourd’hui

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.