La corrida descend dans la rue avec TORO
Le théâtre de rue est encore jeune et la compagnie française Oposito a pris le pari d’en développer toutes les sphères.
Après avoir fait traverser l’Atlantique à ses parades allégoriques Transhumance, l’heure du troupeau en 2001 et Les trottoirs de Jo’burg… mirage en 2003, le metteur en scène Jean-Raymond Jacob et sa troupe s’amènent en ville avec TORO, le dernier spectacle de cette trilogie chimérique.
Ici, rien à voir avec la parade où le public regarde passer le spectacle.
Avec TORO, les Montréalais entreront dans la danse en suivant la parade qui s’apparentera à une grande corrida imaginaire.
«Ce que nous proposons est très urbain, affirme Jean-Raymond Jacob. Les gens sont en mouvement dans la ville, qui est elle-même en mouvement.»
Comme une corrida
L’idée de créer cette grande corrida en plein air est venue à Jean-Raymond Jacob et à son complice Enrique Jimenez en 2003 et 2004, lors de voyages au Mexique.
«On s’est rendu compte que là-bas on retrouvait beaucoup de choses présentes dans la culture d’Oposito, qui est très ibérique, explique-t-il. L’idée nous est alors venue de travailler sur l’imaginaire que l’homme a autour du taureau.»
Au spectateur maintenant d’imaginer qui est le taureau entre les hommes et les femmes de cette grande ode à la tauromachie.
«Ce spectacle oppose des lectures différentes, croit-il., On passe de la musique sacrée au rock’n’roll. C’est débridé comme peut l’être un taureau lâché dans la foule.»
TORO
Départ coin Saint-Denis et de Maisonneuve
Ce soir et demain à 21 h 20