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Guitarmania!

L’attente est enfin terminée pour les aficionados de la guitare, puisque c’est demain que débute le Salon de Guitare de Montréal.

L’événement se poursuit jusqu’à dimanche.

Pour les guitaristes, c’est le Lolapalooza de la six cordes, l’éden des luthiers, le Saint-Graal de l’instrument le plus joué sur la planète.

Le fait saillant du rendez-vous est sans aucun doute la série Guitarmania. À cette occasion, 12 guitaristes joueront à la Cin­quième Salle de la Place des Arts.

L’un des plus grandspassion­nés de guitare au Québec se trouve à être le vice-président au marketing du Festival de Jazz, Jacques-André Dupont.

Après avoir assuré la pérennité financière des événements Spectra, notre homme vend du rêve et transmet des passions.

Rencontre avec un homme-orchestre

«J’attends une Fender de Cassandra Wilson pour la faire signer pour l’encan», dit-il d’entrée de jeu.

Dans le bureau de celui qui négocie avec GM, Rio Tinto Alcan et Heineken, on trouve des guitares partout. Sur le mur, est suspendue une Godin peinte par l’extraordinaire artiste Yves Archambault, aussi pour donner au plus offrant.

«Parmi tous les forums de guitare, celui de  Montréal est considéré comme l’une des trois plus grandes desti­nations. Les plus gros médias japonais viennent ici que pour le salon. L’an passé, l’un deux a fait un reportage de 12 pages! Tous les grands magazines de guitares américains, Guitar Player, Acoustic Guitar, Fingerstyle Guitar, JustJazz Guitar, ils viennent tous», clame-t-il, fièrement.

Un encan

Événement gratuit, l’encan sert à financer le camp de blues, un rendez-vous annuel pour les jeunes musiciens âgés de 13 à 17 ans.

«Si ce n’est pas gratuit, on manque notre coup parce qu’on n’est pas capable de toucher les jeunes au festival, les 13-17 ans surtout, précise Jacques-André Dupont. Chanter comme à Star Académie, n’importe qui peut faire ça, mais jouer d’un instrument, ce n’est pas donné à tout le monde. On les passe en audition et on les pousse; on les brûle même; ce n’est pas un camp facile et ils sortent de là épuisés. Mais ils sont tellement heureux d’avoir appris. Surtout de jouer avec d’autres.»

Cette année, le Camp de blues se tiendra du 29 juin au 6 juillet au Cégep du Vieux-Montréal, à proximité du site du Festival de Jazz.

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