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L'enfant sauve la mise dans C'est pas moi, je le jure!

Geneviève Vézina-Montplaisir, Métro

Québ. Comédie dramatique
Réalisée par Philippe Falardeau
Mettant en vedette Antoine L’Écuyer, Daniel Brière, Suzanne Clément
3/5

La recette semblait gagnante pour le film C’est pas moi, je le jure! : réalisateur émérite, comédiens chevronnés et scénario adapté d’un roman primé. Cependant, excepté la performance du jeune Antoine L’Écuyer, rien ne vient nous chercher dans cette comédie dramatique.

Le pire, c’est qu’on aurait aimé adorer ce film qui raconte les quatre cents coups d’un petit garçon de 10 ans, Léon (Antoine L’Écuyer), dont l’univers est chamboulé durant l’été 1968, quand sa mère (Suzanne Clément) décide de quitter le toit familial. Il se retrouve donc avec son père (Daniel Brière) et son frère (Gabriel Maillé).

Manque de liant
On se demande ce qui n’a pas levé dans le gâteau préparé avec soin par Philippe Falardeau. Tous les acteurs sont excellents, mais les répliques des adultes sonnent faux. De son côté, Antoine L’Écuyer brille dans son rôle. Il tient littéralement le film sur ces épaules.

Quant au scénario, il  manque parfois de cohésion et il montre quelques longueurs, mais dans l’ensemble, Philippe Falardeau a bien adapté les deux romans de Bruno Hébert, C’est pas moi, je le jure! et Alice court avec René.

La réalisation de celui qui nous a donné La moitié gauche du frigo et Congo­rama est, comme toujours, inventive, mais ici, elle est régie davantage par les règles du cinéma traditionnel.

Malgré ces quelques éléments qui font en sorte que C’est pas moi, je le jure! manque de liant, les scènes de «destruction atomique» du petit Léon sont savoureuses!

C’est pas moi, je le jure!
En salle dès aujourd’hui

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