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Critiques CD de la semaine du 22 au 26 septembre 2008

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums des Cowboys Fringants, David Usher, Pussycat Dolls, Plain White T’s et Thriving Ivory.

 La vie, la vie
 Les cowboys fringants
 L’expédition (3,5/5)

 
Quatre ans plus tard, les Cowboys sont de retour… Amputés d’un membre, certes, mais toujours riches des textes de Jean-François Pauzé, des mélodies de Marie-Annick Lépine et de Jérôme Dupras, et de la voix plus assurée de Karl Tremblay. Dans L’expédition, les chansons défilent comme autant de petits malheurs et de grandes joies de l’existence. À travers cette folle aventure qu’est la vie, le groupe semble délaisser un peu leur côté festif et humoristique. Sur un air de déjà-vu, dont la sortie est prévue sous peu, qui rassemblera les pièces moins «sérieuses», absentes du CD, viendra combler cette légère déception.
– Marie-Luce Pelletier-Legros

 Douce mélodies
 David Usher
 Wake Up and Say Goodbye (3/5)

Un deuxième album en un peu plus d’un an pour David Usher. Après les ballades de Strange Birds, l’ex-leader de Moist revient avec un CD franchement plus rythmé. Étrangement, le chanteur brille dans les pièces plus calmes, telles que When It Hurts (un joli morceau qui allie sonorités électroniques et violoncelle) et My Biggest Mistake (une pièce aérienne où les harmonies vocales se marient parfaitement à la guitare ambiante). Le reste tombe trop souvent dans le rock générique. Fait à noter, Marie-Mai fait une brève apparition sur une version en duo de Kill the Lights, ajoutée en bonus à la toute fin du disque.
– Marc-André Lemieux

 Lassantes poupées
 Pussycat Dolls
 Doll Domination (2,5/5)

 
Avec leur premier opus, PCD, il y a trois ans, les Pussycat Dolls avaient réussi à créer quelques hits qu’on appréciait bien pour danser. Avec leur nouveau disque, Doll Domination, on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Les 5 pin up de L.A. présentent 16 titres ennuyants, pour la plupart des ballades. Nicole Scherzinger y prend toute la place. Timbaland a produit quelques chansons, mais cela ne revigore pas l’album, excepté pour les pièces In Person et Whatchamacallit. Missy Elliott, Snoop Dogg et R. Kelly chantent sur l’album, mais on n’a jamais vu de collaboration aussi cheezy!
– Geneviève Vézina-Montplaisir

 Rien de neuf
 Plain White T’s
 Big Bad World (2,5/5)

Un cinquième album pour la formation de Chicago Plain White T’s, mais un premier après le retentissant succès de l’an dernier, Hey There Delilah. Le groupe plus pop que punk rock s’est assis sur ses lauriers et présente sur sa nouvelle galette 10 chansons peu inspirées. Certes, les airs sont accrocheurs et obtiendront un succès radio, mais le quintette ne refait que ce qui a déjà été fait maintes fois. Les sonorités manquent d’originalité, les paroles sont faciles et l’orchestration manque d’amplitude. Les gars ont compris que Hey There avait fait un tabac et ont repris la recette mielleuse. 
– Vincent Fortier

 Déjà vu
 Thriving Ivory
 Thriving Ivory  (2/5)

 
Le groupe Thriving Ivory lance un album éponyme. Dans son premier opus, la formation de San Francisco ne réinvente rien et tombe parfois dans le réchauffé. La chanson Alien ressemble plus à une ballade de Bon Jovi qu’à une composition originale. Ce que les gars de Thriving Ivory semblent ignorer, c’est que les meilleures pièces de ce genre ont toutes déjà été composées. Par contre, des chansons comme Secret Life et Twilight démontrent une capacité d’harmonie oà la voix du chanteur Clayton Stroope peut s’épanouir pleinement. Le piano de Scott Jason apporte aussi une belle profondeur.
– Mathieu Horth Gagné
Évaluation: 5/5 = Sublime, 4/5 = Recommandé, 3/5 = Bien, 2/5 = Moyen, 1/5 = Sans intérêt

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