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À la découverte de ses racines africaines

Geneviève Vézina-Montplaisir - Métro

Quand on a approché Rebecca Makonnen pour lui offrir d’être la porte-parole de la 23e édition du Festival international Nuits d’Afrique, celle-ci a tout d’abord été surprise. L’animatrice s’est ensuite sentie honorée, et pour finir, elle s’est mise à avoir un peu peur.

«Je me suis dit : « Est-ce que je suis vraiment prête à parler d’un domaine que je ne connais pas à fond? »» confie celle qu’on peut entendre à l’émission C’est bien meilleur le matin, sur les ondes de la Première chaîne de Radio-Canada.

C’est que, même si Rebecca Makonnen est née en Éthiopie, elle a quitté son pays natal à l’âge de deux ans. Et elle l’avoue franchement, même si elle est journaliste culturelle, la musique du monde et celle d’ascendance africaine ne sont pas celles qu’elle connaît le mieux.

Oser la découverte

La communicatrice espère donc que, comme elle, les gens du public qui sont néophytes en la matière ne s’empêcheront pas d’aller à la rencontre des centaines d’artistes qui se produiront dans le cadre du Festival jusqu’au 26 juillet.

«J’ai le goût de dire aux gens d’aller au Festival avec beaucoup d’ouverture d’esprit et de ne pas être intimidés, dé-clare la porte-parole. Plu-sieurs personnes me disent : « Je ne connais pas ça, le zouk, ou je ne sais pas c’est quoi du raï. » Ce n’est pas grave. On n’a pas besoin d’un doctorat pour apprécier ce qui est présenté au Festival.»

Rebecca invite même ceux qui en connaissent plus qu’elle sur la musique d’ascendance africaine à lui faire part de leurs découvertes s’ils la croisent au Festival.

Festival international Nuits d’Afrique
Jusqu’au 26 juillet
festivalnuitsdafrique.com

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