Le poil de la bête: Le début d'une trilogie
Le tournage du film Le poil de la bête n’est pas bouclé – il s’est mis en branle le 25 octobre et bat présentement son plein à Oka -, que déjà les scénaristes Stéphane J. Bureau et Pierre Daudelin planchent sur la suite. Ils ont aussi une bonne idée de la manière dont se se clôturera la trilogie des aventures de Joseph Côté (Guillaume Lemay-Thivierge)…
«On veut faire une série de films dans la lignée des Indiana Jones, Pirates des Caraïbes ou Harry Potter, ce qui n’a jamais été fait au Québec, explique Pierre Daudelin, rencontré sur le plateau de tournage à Oka, où une seigneurie à été recréé.
Le premier volet de cette saga de films fantastiques, réalisé par Philippe Gagnon (Dans une galaxie près de chez vous 2, Premier juillet, le film), se déroule en Nouvelle-France en 1665.
Il met en vedette Joseph, un séducteur et un menteur notoire qui se retrouve malgré lui chasseur de loups-garous. À ses côtés, les filles du Roy Marie et Sophie Labotte (Viviane Audet et Mirianne Brûlé) et une ribambelle de personnages interprétés par Antoine Bertrand, Patrice Robitaille, Marie-Chantal Perron, Gilles Renaud, Sébastien Huberdeau, Michel Barrette, Marie-Thérèse Fortin, Patrick Drolet et Benoît McGinnis.
«Quand on a eu l’idée de ce projet il y a 10 ans, il n’y avait pas de film sur les légendes québécoises, souligne Stéphane J. Bureau. On avait le goût de faire un film imaginaire qui sente le sirop d’érable avec un héros plus grand que nature.»
Depuis, des films comme Babine, mettant de l’avant notre folklore, ont pris l’affiche dans les salles de cinéma québécoises, mais les scénaristes affirment que Le poil de la bête n’aura rien à voir avec les contes de Fred Pellerin.
«On est loin de l’approche du conte et de sa naïveté, notent les deux scénaristes. Notre projet a le souffle d’un film d’aventures et une atmosphère à la Sleepy Hollow.»
Pas de tout repos
Pour Guillaume Lemay-Thivierge, participer à un film comme Le poil de la bête est un vrai cadeau.
«C’est un film d’action, d’époque, avec des loups-garous! déclare le comédien comme une évidence. En plus, il y a un côté animal chez l’homme de cette époque vraiment tripant à jouer.»
Voir son nom associé à une trilogie n’est-il pas par contre dangereux pour un acteur?
«Je ne crains pas d’être associé au personnage de Joseph parce que je n’en suis pas à ma première apparition au cinéma, affirme celui qui dit avoir eu à se soucier davantage du langage archaïque de son personnage.
Mais aussi passionnant qu’il puisse être avec ses décors, maquillages et costumes d’époque, le tournage du film Le poil de la bête, qui se terminera le 4 décembre, n’est pas de tout repos.
«On tourne presque tout à l’extérieur et beaucoup de nuit, explique le réalisateur Philippe Gagnon. On n’est pas dans nos pantoufles, mais dans nos manteaux et nos bottes d’hiver!»
Réalisé au coût de 4,5 M$, Le poil de la bête prendra l’affiche le 1er octobre 2010.