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Cette semaine, Métro craque pour Camillien Houde, Litte Mix, Olivia de Lamberterie…

Photo: Collaboration spéciale

Cette semaine, Métro craque pour Camillien Houde, Litte Mix, Olivia de Lamberterie, Harry Potter and the Goblet of Fire à la PDA, La course des tuques, le livre, Rap carcéral et Martin Dubreuil.

1. Camillien Houde, «le p’tit gars de Sainte-Marie»
On parle en long et en large de la voie Camillien-Houde, qui traverse le mont Royal, mais que sait-on de celui qu’on appelait «Monsieur Montréal»? Avec entrain et beaucoup d’humour, cette pièce nous fait découvrir des facettes surprenantes et méconnues de la vie de cet important homme politique, qui détient le record de longévité à la mairie de Montréal. Le tandem formé d’Alexis Martin au texte et de Daniel Brière à la mise en scène, ici accompagné de Geoffrey Gaquère, démontre une fois de plus que l’histoire du Québec regorge de secrets biens gardés. Malgré des longueurs, l’ensemble est haut en couleur et plein de rebondissements. Et que dire de la prestance de Pierre Lebeau, au sommet de sa forme dans ce rôle qui lui va comme un gant, malgré sa voix un peu éraillée? – MARIE-LISE ROUSSEAU

2. LM5
Le nouvel album du girlband britannique Litte Mix est paru la semaine dernière, et cette fois c’est la bonne. Co-produit par les quatre chanteuses, LM5 joue dans de nouvelles platebandes. Fini la pop gomme-balloune. Elles amorcent cette nouvelle étape de leur carrière en expérimentant avec des trames moins grand public, en assumant leur sexualité à fond et en mettant l’accent sur la force du groupe : les harmonies. On aime particulièrement Strip, Notice, Woman’s World et More Than Words. – CAMILLE LOPEZ

3. Avec toutes mes sympathies
La journaliste et critique littéraire Olivia de Lamberterie connaît bien Montréal. Il y a trois ans, son frère Alexandre, qui y vivait avec sa famille, a mis fin à ses jours et au mal de vivre qui l’empoisonnait en se lançant du haut du pont Jacques-Cartier. Dans ce premier roman intimiste et poignant qui lui a valu le prix Renaudot, l’auteure partage avec franchise son histoire familiale. C’est humain, simple et très touchant. Au magazine Elle France, dont elle dirige la rubrique Livres, elle a dit : «Je voulais que mon frère devienne immortel, [que dans 100 ans] il y ait peut-être une petite trace d’Alex à la bibliothèque de Clermont-Ferrand.» Et sans doute à la Grande Bibliothèque de Montréal aussi! Aux éditions Stock. – JESSICA DOSTIE

4. Harry Potter and the Goblet of Fire à la PDA
Depuis deux ans déjà, un orchestre symphonique s’installe à la Place des Arts pour y jouer la bande originale des films Harry Potter pendant que le film est projeté à l’écran. Ce soir et demain, c’est le quatrième volet de la saga qui est présenté et, selon nous (OK, selon moi), c’est le meilleur, côté musique. Pensez-y : on passe par les trames sonores du tournoi international de quidditch, des entrées remarquées des écoles de Beauxbâtons et Durmstrang, du chant des sirènes sous l’eau et, comme dans tous les films, du fameux Hedwig’s Theme, qui donne des frissons à chaque fois. – VIRGINIE LANDRY

5. La course des tuques, le livre
Les héros de La guerre des tuques 3D sont de retour au cinéma. Pour faire bonne mesure, un album, un roman et un album à colorier racontant cette nouvelle aventure ont également paru aux éditions Edito jeunesse. On peut donc initier avec bonheur les enfants de tous les âges à l’univers de François-les-lunettes, Sophie et toute la bande des Tuques. Voilà un univers qu’on a vraiment su faire revivre de belle manière! – JESSICA DOSTIE

6. Rap carcéral
Connaisseur Ticaso, Flawless Gretzki, Soudia et Bilo da Kid sont tous rappeurs et ont tous fréquenté le street (lire : les milieux criminels), ce qui les a amenés à séjourner derrière les barreaux. Ils ont aussi tous accepté (chose rare dans leur milieu!) de se confier au micro du journaliste Simon Coutu, de Vice. Leurs témoignages fascinants et éclairants permettent de démystifier les nombreux liens qui unissent le rap à la rue, en plus de comprendre de l’intérieur les défis qu’ils doivent relever pour revenir dans le droit chemin. Guidé par la précieuse aide du vétéran Dice B, rappeur, intervenant jeunesse et animateur de radio, le journaliste présente ce milieu complexe sur un ton convivial, mais sans complaisance dans les cinq épisodes de ce balado, diffusé par Radio-Canada. – MARIE-LISE ROUSSEAU

7. À tous ceux qui ne me lisent pas
Souvent cantonné dans des seconds rôles, Martin Dubreuil trouve dans À tous ceux qui ne me lisent pas un personnage à la mesure de son immense talent d’acteur. Son interprétation du poète maudit Yves Boisvert révèle un homme à la fois touchant, sans compromis et totalement exécrable. Mieux, le film de Yan Giroux nous donne envie de découvrir la poésie de ce méconnu («Un poète connu? Ça existe pas!» est d’ailleurs une des répliques les plus marquantes du film), qui a vécu entièrement pour son art, pour le meilleur et pour le pire. Présentement en salle. – BENOIT VALOIS-NADEAU

Et on se désole pour…

Le décès du père de Bob l’éponge
Cette semaine est décédé le créateur de Bob l’éponge, Stephen Hillenburg, qui souffrait de sclérose latérale amyotrophique. Depuis une vingtaine d’années, ce personnage naïf au rire distinctif colore notre écran. C’est toujours un coup dur quand la culture populaire perd un esprit capable d’imaginer des personnages aussi étranges qu’attachants comme Bob, Patrick, Carlo Tentacule, M. Crabe et Plankton. Même si Stephen Hillenburg s’était éloigné de la production de l’émission dès 2002, il avait établi l’essentiel pour que Bob l’éponge marque plus d’une génération. – CARINE TOUMA

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