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MC Mario: Vétéran DJ à l'ouvrage

Geneviève Vézina-Montplaisir - Métro

Depuis le début de sa carrière, MC Mario en a fait danser, des gens! Dernièrement, il recevait une plaque commémorative soulignant ses trois millions d’albums vendus en carrière et entrait au temple de la renommée des Montréal DJ Awards. Soulignons également ses 25 ans de rendez-vous hebdomadaires à la radio et ses 5 ans comme propriétaire du Club 1234, où il est derriè­re les tables tournantes tous les samedis. Occupé, MC Mario? Assu­ré­ment! Mais pas assez pour ne pas avoir quelques minutes pour s’entretenir avec Métro.   

Comment avez-vous réagi quand on vous a remis la plaque soulignant vos trois millions d’albums vendus aux Montréal DJ Awards?
Même si tu le sais, quand tu vois la plaque, tu fais : «Wow!» Les plaques pour les disques platine ou les disques d’or se ressemblent toutes, mais celle que j’ai reçue était vraiment impressionnante. Et savoir qu’il y a trois millions de personnes qui ont acheté un album de MC Mario, c’est très flatteur.

De quoi êtes-vous le plus fier?
Trois millions d’albums vendus, c’est dur à battre! Mais je suis aussi très fier de mes 25 ans de radio à Virgin, jadis Mix 96, parce que c’est rare de durer aussi longtemps en radio.

Malgré votre horaire chargé, vous avez toujours continué à faire de la radio. Pourquoi?
La radio, c’est ce que je préfère. C’est vraiment intéressant parce que la radio, c’est vraiment comme une bombe à retardement. C’est vraiment le fun, surtout maintenant, avec le petit réseau que j’ai développé. Certaines de mes émissions jouent en Grèce, en Australie et en Chine, entre autres.

Selon vous, qu’est-ce qui a le plus changé dans le monde des DJ depuis vos débuts?
Le plus gros changement, c’est naturellement l’arrivée de l’internet. Ça nous a montré qu’il n’y a rien d’éternel et qu’on ne pouvait plus s’asseoir sur son plan de match. Ç’a tiré le tapis en-dessous des pieds de tout le monde. Ce sont juste les plus forts qui sont passés au travers. Il a fallu apprivoiser ce monstre-là pour qu’il travaille pour nous, mais aussi on a dû apprendre à travailler avec lui. Ça n’a pas été une opération facile parce qu’il n’y avait pas de mode d’emploi. Mais il y a une foule d’avantages, comme nous permettre de faire des découvertes qu’on n’aurait pas faites sans l’internet, ou pouvoir envoyer notre musique partout dans le monde. Avant, si tu envoyais de la musique à un DJ d’Allemagne, ça pouvait prendre deux semaines, et ça, c’est si ça se rendait! Maintenant, tu fais un clip, et paf, c’est rendu!

Comment savez-vous qu’un titre va être un des hits de l’année?
Je n’en ai aucune idée, c’est une question de feeling! Naturellement, les noms qui sont derrière peuvent donner une petite idée. Mais parfois, il y en a qui viennent complètement du champ gauche, comme Helmut Fritz.

Comment avez-vous découvert Helmut Fritz, dont la chanson Ça m’énerve se retrouve sur votre dernière compilation, Most Wanted of 2009, et crée tout un buzz en ce moment?
Je ne prends pas le crédit pour ça, c’est ma fiancée, Sandrine, qui est Française qui l’a découvert. Elle me disait : «C’est la folie là-bas, il faudrait ramener ça ici». Finalement, je me suis laissé convaincre. On est en discussion avec son «manager» et Sony France pour le faire venir en janvier.

Most Wanted of 2009
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