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Dans la tête de Dumas

Un an de travail et d’expérimentation en studio, quatre minialbums – Nord, Rouge, Demain et Au bout du monde – et plusieurs dizaines de chansons plus tard, Dumas a lancé la semaine dernière l’album Traces qui regroupe onze pièces retravaillées de ses quatre derniers albums, ainsi que deux morceaux originaux. Métro l’a rencontré pour savoir ce qui se passait dans la tête de ce productif auteur-compositeur-interprète durant cette année de création.

Le bonheur
«Une première version de cette chanson est apparue sur le minialbum Au bout du monde. La version sur Traces est une version plus surf et le texte parle de bonheur, mais aussi de solidarité, de s’allier pour être ensemble à travers l’épreuve. C’est un thème qui se retrouve sur les minialbums. C’est une des tounes les plus lumineuses de tous mes disques et ça m’a été inspiré par des proches qui ont eu des épreuves. J’avais envie de faire une chanson de solidarité.»

Quelque part
«C’est une des plus vieilles chansons de tout le disque. Elle a été écrite à l’époque de la tournée de Fixer le temps. Je suis assez content de cette chanson-là parce que c’est une des chansons assez personnelles, mais tu peux prendre le texte à deux niveaux. Tu peux le prendre comme une chanson de rupture avec de l’espoir après. Mais quand je l’ai écrite j’ai plutôt pensé à quelqu’un qui se parle à lui-même et qui se dit "Heille! Faudrait peut-être qu’on fasse quelque chose de notre vie!"»

Passer à l’ouest
«Elle représente bien le projet parce qu’elle se retrouve sur le premier minialbum qui est Nord et elle commence le disque Traces. Ce n’est pas un hasard. Au niveau du texte, tu peux le voir comme si je parlais d’un peuple qui décide de prendre son destin en main et d’aller vers l’inconnu pour aller vers la lumière. Ou tu peux le prendre d’un point de vue très personnel où quelqu’un décide de prendre sa vie en main et de prendre le risque d’aller ailleurs. On peut faire aussi le parallèle avec le projet parce que je trouve qu’elle représente bien le projet. Au niveau de la musique, je suis très content parce que c’est une chanson sans refrain. Je la trouve assez "hooky" [accrocheuse], et je suis très content au niveau de l’arrangement. Ça va être le fun à faire en show je pense!»

Un jour sur terre
«La version de Traces, je suis très content parce que je voulais faire une chanson un peu militaire, armée rouge, James Bond. Mettre des cordes comme ça sur une toune très rock, c’était un genre de fantasme que j’ai pu réalisé avec la version de Traces. Au niveau du texte, elle fait un peu référence aux gens qui vont au combat pour une cause et qui ne reviennent jamais.»

Un train dans la nuit
«Il y a deux versions : une version sur Rouge et une version sur Traces. La première est plus sombre. Je la voyais plus comme un train transsibérien et la version sur Traces est plus un TGV. C’est une chanson très cinématographique, je suis content du texte parce que les images sont là. C’est une chanson sur la fuite. C’est une de mes chansons préférées et c’est pour ça que je l’ai retravaillée pour Traces. Je voulais lui donner une autre vitesse. C’est pour ça que c’est totalement une autre chanson sur Traces.»

La chanson préférée de Dumas sur Traces : 13
«Elle ne se retrouve pas sur aucun autre disque. Elle a été difficile à faire. La maquette existait à l’époque de Nord, mais ça a été long avant d’en arriver à une version qui me satisfait. Je suis content de cette chanson-là parce qu’elle mélange plusieurs influences, mon amour pour John Lennon, etc. Au niveau de la composition musicale, je suis arrivé à quelque chose qui me satisfait. Ça a été beaucoup de travail et c’est pour cela que c’est ma préférée.»

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