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Critiques CD: Prieur & Landry, Jonathan Personne, Bleu Jeans Bleu et Backstreet Boys

Photo: Getty Images/iStockphoto

Cette semaine, Métro a écouté les derniers albums de Prieur & Landry, Jonathan Personne, Bleu Jeans Bleu et Backstreet Boys.

Poids lourd
Prieur & Landry
Surreal Memories
•••½

Une guitare, trois amplis. Un drum, zéro compromis. Le rock pesant de Prieur & Landry semble avoir été improvisé dans un garage, puis rodé en spectacle, et le résultat ne déçoit pas. Les influences du heavy metal, du grunge, du prog, même du blues, se font fortement entendre, ce qui donne à ce deuxième opus le feel d’une décennie passée. Si certains morceaux ont l’air pareils à la première écoute, on ne se laisse pas duper; les nuances apparaissent quand on refait le tour des neuf pistes. On aime autant les moments instrumentaux qui ne lésinent pas sur la distorsion que les bouts tranquilles où la voix de Gabriel Prieur captive. Carine Touma

Nostalgie
Jonathan Personne
Histoire naturelle
•••

Avec sa production minimaliste et lo-fi, l’album de Jonathan Personne Histoire naturelle ne fera pas beaucoup de vagues. Toutefois, ce petit album sans prétention s’écoute tout seul et le rock de Jonathan Personne, à la frontière du rock psychédélique et du surf rock, passe très bien. On s’amuse beaucoup lors des pièces instrumentales, qui sont plus de l’ambiance que de la musique. La voix douce du lead de Corridor est à son aise entre les mélodies empreintes de nostalgie et les guitares éthérées. On reste quand même sur notre faim après les 11 titres de l’album. Alexis Boulianne

Rire gras
Bleu jeans bleu
Perfecto
••½

J’ai mangé trop de patates frites, Parfum de grill, Des ailes de poulet… À en juger par les titres, les gars de Bleu Jeans Bleu avaient un p’tit creux lorsqu’ils ont enregistré leur troisième album. Soif aussi : D’la bière en pichet et Café corsé s’ajoutent au menu déjà assez gastronomique merci de cet album sympathique et frivole. On ne comprend pas pourquoi il y a deux fois la même chansonnette de 20 secondes, qui se veut une parodie de «bar fucking sportif», mais c’est drôle. Les chansons se consomment un peu comme un bon fast-food : rapide et satisfaisant… sur le coup. Philippe Lemelin

Essoufflés
Backstreet Boys
DNA
••½

On ne se fera pas d’amis en disant ça, mais… le nouvel album des BSB manque d’originalité, de cohérence et d’homogénéité. La seule chanson catchy de cet opus est la première, Don’t Go Breaking My Heart, et elle joue déjà à la radio. Les 11 autres pièces sont pratiquement toutes des chansons d’amour aux airs pop tièdes et aux paroles maintes fois entendues. On passe d’un genre à l’autre, d’un style à l’autre, sans trop de ligne directrice. C’est comme si les gars tentaient de remettre au goût du jour le genre de musique qu’ils faisaient dans les années 1990. Peut-être devraient-ils laisser tomber?
Virginie Landry

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