Soutenez

Paddleton: tout le monde aime (encore) Ray Romano

Mark Duplass et Ray Romano Photo: Netflix

L’héritage de Ray Romano est assuré depuis longtemps.

Surtout grâce au succès monstre de la série Everybody Loves Raymond et à sa carrière exemplaire dans le domaine de la comédie, qui ont fait de lui l’un des humoristes les plus respectés des années 1990.

Dans les dernières années, toutefois, Romano a pu se faire remarquer dans des rôles dramatiques. Sa performance dans The Big Sick, film en nomination aux Oscars pour son scénario en 2018, n’avait d’ailleurs rien à envier à celle de l’actrice Holly Hunter, avec qui il partageait l’écran.

En fait, c’est cette même performance qui a convaincu l’acteur et producteur Mark Duplass que Romano était parfait pour Paddleton, film produit par Netflix où le duo joue Michael et Andy deux voisins marginaux qui se lient d’amitié et qui doivent vivre avec le diagnostic de cancer d’Andy.

«Il était à l’after-party d’un visionnement de The Big Sick, et j’imagine qu’il a aimé ce qu’il a vu parce qu’il m’a dit: “Toi et moi, on irait vraiment bien ensemble pour un projet sur lequel je travaille.” Il ne m’a pas dit grand-chose de plus», commente l’acteur.

Surtout parce qu’il n’y avait rien d’autre à raconter, puisque Paddleton n’avait pas de script.

«Il m’a dit: “On suit des grandes lignes et on improvise le reste des scènes.” Bon, c’étaient de grandes lignes très détaillées. Et j’ai bien aimé l’idée, ajoute Romano. Le processus et le style me faisaient peur, mais j’étais très intrigué. Alors, j’ai plongé.»

Le comédien a pu mêler son propre style à celui de Mark Duplass, qu’il qualifie de «lent, subtil et intime».

«D’habitude, quand j’ai une scène émotive à jouer, je me mets dans un coin, et j’écoute de la musique triste. Mais pour Paddleton, je n’ai pas eu à le faire. Vous savez, c’est comme si j’avais vécu avec ce gars, Andy, pendant 20 jours: j’ai créé ses répliques quotidiennement, je lui ai tout donné. Alors, c’était très vrai, très naturel.»

Romano insiste d’ailleurs sur le fait que son passé d’humoriste l’a grandement aidé à forger le personnage d’Andy.

«J’adore interpréter des scénarios qui sont bien écrits. Mais il y a quelque chose de plus qui arrive quand tu crées ton propre dialogue», explique-t-il.

«Ça aurait facilement pu virer au désastre. Mais [Mark Duplass] croyait en mes capacités d’improvisation]. En faisant de la comédie, j’ai souvent travaillé sur des scripts, ajouté des répliques ici et là sur la scène. Mais dans un drame, c’est complètement différent», se rappelle l’acteur.

Mais comment les comédiens ont-ils pu créer une amitié authentique à l’écran, eux qui ne se sont connus que quelques mois avant le tournage?

«Je l’ai rencontré à quelques reprises avant le tournage. On a parlé de nos personnages en détail. Mark les décrivait comme ces deux gars asociaux qui n’ont personne d’autre sur qui compter», relate-t-il.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.