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Dumbo: à la défense des éléphants

Danny DeVito incarne Max Medici dans Dumbo, déjà à l’affiche. Photo: Disney
Daniel Casillas - Metro World News

Dumbo, le classique de Disney, revient en salle 78 ans après ses débuts en 1941. Cette fois, la version en prise de vue réelle dirigée par Tim Burton cherche à envoyer un message fort en faveur des droits des animaux.

La version 2019 du long métrage met en vedette Michael Keaton, Eva Green, Colin Farrell et Danny DeVito. Ce dernier s’est entretenu avec Métro à propos de sa participation au film.

Qu’est-ce que cela vous fait de de faire partie de cette nouvelle version de Dumbo?
J’étais très excité quand Tim Burton m’a appelé et m’a dit qu’il faisait sa version de Dumbo. J’étais tout énervé d’en faire partie. J’ai toujours eu de bonnes expériences en travaillant avec Tim. C’est un artiste visuel, et tous les acteurs de la distribution ont eu une belle expérience.

Aviez-vous vu le film original quand vous étiez jeune?
Oui. Quand j’étais un petit garçon, je l’ai vu au cinéma, je ne me souviens pas exactement quand, mais ma sœur m’avait emmené voir le film et je me souviens que c’était très émotif. C’est excitant de faire partie du film, j’aurais été très fâché de ne pas pouvoir le faire. Vous voyez ce que je veux dire? Quand une occasion que vous ne voulez tout simplement pas rater se présente, et que vous savez que d’autres acteurs la convoitent. Parfois, on obtient le rôle, parfois non, mais il m’arrive de souhaiter de ne pas avoir dit non. J’ai passé trois beaux mois à Londres, et c’était beau de voir Tim travailler.

«Je pense que les spectateurs vont être très divertis. Emmenez tout le monde, des enfants aux grands-parents. Tout le monde devrait voir ce film, c’est une expérience très agréable.» –Danny DeVito, comédien

Vous jouez Max Medici, un maître de cirque. Que pensez-vous de votre personnage?
C’est un homme très soucieux de ce qui l’entoure. Il se préoccupe de son cirque, mais c’est une période très difficile pour le cirque. Il se préoccupe aussi des gens qui fréquentent le cirque: ses clowns, ses jongleurs, ses hommes forts, Miss Atlantis, bref, tous ses participants. Son équipe devient sa famille. C’est un très bon personnage à jouer.

Les abus envers les animaux et l’usage de ceux-ci pour des spectacles sont à l’avant-plan du film. Quelle est votre opinion là-dessus?
Il y a deux choses. Dans le film, on fait une déclaration à ce sujet. En fait, sans rien révéler, toutes les personnes qui sont des activistes militant pour les droits des animaux, ceux qui sentent qu’il ne devrait pas y avoir d’animaux dans un cirque, vont apprécier ce film. C’est la première chose. La deuxième, c’est que les seuls vrais animaux dans notre film sont… des serpents et des chiens. Et les chiens, c’étaient de gentils toutous. Et ils semblaient très heureux!

Qu’en est-il de Dumbo?
On a été chanceux d’avoir un éléphant qui ne s’est jamais plaint de faire des heures supplémentaires, parce que c’est un éléphant en images de synthèse! [Rires] Donc, tout allait bien. C’est incroyable combien il a l’air réel! Et quand on voit la manière dont ils travaillent, on réalise que tout le processus est incroyable. J’ai vu Dumbo venir à la vie pendant les mois où j’ai participé au le tournage.

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