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Journée internationale des femmes: quand la culture s’en mêle

Journée internationale des femmes: quand la culture s'en mêle
«Holy Trinity» de Molly Hewitt Photo: Collaboration spéciale Festival Filministes

La journée dédiée à la lutte contre les inégalités entre les sexes approche, et le monde des arts reste mobilisé. Métro vous suggère quelques activités culturelles pour découvrir autrement le combat des femmes.

Cinéma

Le festival Filministes revient pour une troisième édition avec une programmation autour des femmes et des personnes sous-représentées dans le cinéma. Jusqu’au 8 mars, cinq films et une quarantaine de courts métrages seront ainsi présentés et discutés.

Vendredi, place à la réflexion sur la notion queer avec Holy Trinity de Molly Hewitt. Le lendemain, il s’agira de la question du célibat avec le documentaire Singled [out] d’Ariadna Relea et Mariona Guiu. Un autre documentaire, La Tour des demoiselles de Susanna Lira, évoquera la place des femmes dans la dissidence politique au Brésil pour la clôture du festival dimanche.

Le 8 mars, les cinéphiles ont également rendez-vous aux cinémas Beaubien et du Parc pour la projection de deux documentaires mettant en avant des femmes. Les pompières d’abord avec Femmes des casernes de Louise Leroux à 15h au cinéma Beaubien. Puis, le portrait de femmes confrontées aux injustices d’Anastasia Mikova et Yann Arthus-Bertrand, Woman, sera présenté à 17h au cinéma du Parc.

La projection-débat du film documentaire Toxic Beauty de Phyllis Ellis le 10 mars à 18h au Coeur des sciences de l’UQAM est aussi un immanquable. La réalisatrice sera sur place pour échanger avec les spectateurs sur l’envers du décor de l’industrie de la beauté et des cosmétiques.

Enfin, Métro ne peut s’empêcher de vous inciter à aller voir Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, actuellement à l’affiche au Québec. Une sublime histoire de femmes qui détonne au beau milieu de la tempétueuse affaire des César. Roman Polanski a en effet reçu le prix du meilleur réalisateur lors de la dernière cérémonie provoquant l’indignation de plusieurs actrices, dont Adèle Haenel, et personnalités de la culture en France alors que les langues peinent à se délier dans le pays.

Littérature

Métro vous conseille également trois lectures afin de vous sensibiliser à différentes réalités que peuvent vivre les femmes.

D’abord, Je n’en ai jamais parlé à personne de Martine Delvaux, un ouvrage déchirant. Celui-ci regroupe une centaine de témoignages de violences, notamment sexuelles, subies, magnifiquement agencés par la romancière et essayiste québécoise.

La mère en moi de Sheila Heti, qui paraitra le 11 mars, traite quant à lui de la maternité, mais aussi et surtout de la volonté de ne pas avoir d’enfant lorsque l’on est une femme.

Masculinité toxique, misogynie, homophobie et transphobie sont les thèmes abordés dans J’ai peur des hommes de Vivek Shraya, récemment traduit de l’anglais. L’autrice y livre ses expériences de femme trans et les violences qui accompagnent son quotidien.

Danse

Jusqu’au 8 mars, Tangente présente un programme double à l’Édifice Wilder qui sonde la sexualité féminine à travers la danse contemporaine. There she was de la chorégraphe originaire du Nouveau-Brunswick Jane-Alison McKinney et ∞POSTX∞ de la montréalaise Geneviève Smith-Courtois ne manqueront donc pas de questionner et de surprendre le public.

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