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Gaël d'Ynglemare: rire pour ne pas pleurer

Jessica Émond-Ferrat - Métro

Gaël d’Ynglemare signe, avec Le colis, son premier long métrage. L’idée est née d’un sketch humoris­tique de son conjoint (et dialoguiste), Jean-Marie Corbeil, dans lequel un kidnappeur se trouvait pris avec son otage. Mais c’est aussi des sujets plus profonds qu’elle voulait traiter.

Votre film traite de sujets qui auraient pu faire l’objet d’un drame… Pourquoi avoir privilégié la comédie?
Au départ, j’avais envie de parler de la quête de réussite chez l’homme nord-américain. Effectivement, ç’a l’air d’un gros sujet sérieux, mais  je crois que l’humour est une bonne façon d’aborder des sujets dramatiques. C’est libérateur de pouvoir en rire. Dans le film, on joue sur une fine ligne entre le rire et les larmes, les moments plus drôles, plus touchants… Et il me semble qu’on ne parle pas beaucoup des problèmes d’argent au cinéma. C’est un sujet tabou.

Même si vous êtes une femme, vos deux personnages principaux sont des hommes…
C’était la même chose pour mes courts métrages. Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que je m’intéresse beaucoup plus au point de vue des hommes. Peut-être que c’est pour réussir à mieux les comprendre!

La relation entre le personnage d’Emmanuel Bilodeau et sa fille rappelle celle de Roberto Benigni et de son fils dans La vie est belle…
Oui!?C’est un film que j’ai adoré. Le contexte est moins dramatique, mais mon personnage veut aussi protéger sa fille de la réalité. Je tenais absolument à mettre l’accent sur cette relation.

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