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Wingspan, la version numérique officielle sur Steam

Ce n’est pas pour rien que le jeu de société Wingspan a fait tourner les têtes lors de sa sortie l’an dernier. D’abord, il y a sa thématique peu exploitée dans le monde du jeu de société, soit l’observation d’oiseau, loin du traditionnel médiéval fantastique.

Puis, la qualité du produit était incroyable. Dans la boîte, on y trouve une tour à dés en carton en forme de cabane d’oiseau à monter soi-même, des plateaux en plastique pour faciliter le déploiement du jeu sur une table tout en servant de rangement, d’énormes plateaux de jeux pour chaque joueur, et même un mode solo!

Enfin, les amateurs de jeux de société ont pu apprécier ses mécaniques de jeux intéressantes: du engine-building, de la gestion de ressources, et un grand nombre de cartes oiseaux qui rendront chaque partie unique.

(J’avoue que je suis un amateur de jeux épurés, qui se tiennent en équilibre sur la ligne entre la simplicité et la profondeur, alors que les amateurs de jeux complexes le trouveront peut-être un peu léger. Pour une seconde opinion et un survol des règles du jeu, vous pouvez consulter la critique du Ludologue, Sylvain A. Trottier)

En gros, on attire (achète) des oiseaux dans notre parc (notre plateau) à l’aide des ressources nécessaires (nourriture et oeufs). On ne peut effectuer qu’une seule des quatre actions possible par tours, soit:
-Poser un oiseau sur le plateau en payant son coût
-Prendre de la nourriture de la mangeoire
-Pondre des oeufs
-Piger plus de cartes oiseaux

L’astuce, c’est que lorsque vous choisissez une action, vous activez les pouvoirs spéciaux de chaque oiseau qui se trouve sur cette rangée. C’est là où le «engine-building» arrive, puisque vous pouvez planifier des combinaisons de cartes avantageuses.

Tout donne des points de victoires: les cartes que l’on pose, les objectifs secrets, les objectifs communs, les oeufs, les ressources mangés par vos oiseaux. Évidemment, celui qui en a le plus à la fin de la quatrième manche gagne la partie.

Une adaptation numérique magnifique et relaxante

Après une attente qui a semblé interminable, la version numérique officielle de Wingspan est maintenant disponible sur Steam! 

La présentation est exceptionnelle. Les décors colorés aux pinceaux combinés à une ambiance sonore relaxante nous amènent exactement où la version physique souhaitait: dans le calme de la nature, à observer les oiseaux. D’ailleurs chaque spécimen qui se trouve sur les cartes est animé, et accompagné d’un fait divers énoncé par une voix hors champ lors de la pose de l’oiseau sur le plateau.

Il y a quatre façons de jouer à Wingspan: seul avec l’automata qui réplique celui de la version physique, seul contre des IA, en ligne ou en écran partagé (aussi avec Steam Remote Play Together).

J’ai toujours tendance à dire que les versions numériques de jeux de société sont parfaites pour apprendre les règles d’un jeu, mais je fais exception pour Wingspan. Cette fois-ci, j’étais bien heureux de déjà savoir y jouer puisque l’interface n’est pas des plus claires.

La version démo disponible lors du Steam Indie Festival en mai avait déjà mis en lumière un problème: puisque les rangées de la planche de jeu sont divisées en 3 écrans, il était difficile d’avoir une vue d’ensemble et de planifier ses stratégies.

Depuis, Monster Couch ont écouté les fans et ajouté un quatrième environnement, soit une planche de jeu plus standard, comme la version physique. Ça aide déjà beaucoup, mais c’est moins beau, évidemment.

J’ai rencontré quelques bugs gênants. Il m’est arrivé de devoir redémarrer le jeu parce que le bouton pour confirmer mes actions n’apparaissait tout simplement pas. Ce n’est donc pas parfait, mais ça remplit largement le contrat. Je sais que je risque de lancer des parties solos à répétition pendant que la pandémie nous empêche de faire des soirées entre amis de manière sécuritaire. 

Cette version du jeu Wingspan est présentement disponible sur Steam pour 22$. Sinon, il existe aussi deux extensions officielles, une pour Tabletopia (image ci-dessous) et une autre pour Tabletop Simulator. Elles sont bien sûr beaucoup moins jolies et n’offrent pas la possibilité de jouer contre une IA ou en Steam Remote Play, mais sont la moitié du prix. À vous de choisir l’option qui vous convient le plus!

Un texte de Martin Brisebois de Jeux.ca

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