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7e ciel: cette année, Métro a craqué pour…

C’est comme ça que je t’aime Photo: Collaboration spéciale

La télé

Fidèle au poste, la télévision nous a tenu compagnie plus que jamais en 2020. Deux séries se sont frayées un chemin droit dans nos cœurs cette année : la déjantée C’est comme ça que je t’aime et la renversante I May Destroy You. Du côté anglophone, Queen’s Gambit, Normal People, Unorthodox, Never Have I Ever et les suites de The Crown et The Mandalorian nous ont tout particulièrement charmés. Plus près de chez nous, on a ri aux larmes grâce au retour des Appendices et à la comédie Rue King. On a par ailleurs été captivés par les séries documentaires The Last Dance, Le dernier felquiste, Encré dans la peau, Jeffrey Epstein : Filthy Rich et bien sûr, Tiger King, le phénomène de l’année du petit écran. Enfin, c’est avec regret qu’on a dit adieu aux personnages plus qu’attachants de Schitt’s Creek, Appelez mon agent, BoJack Horseman et The Good Place.

Le cinéma

Malgré le report massif des grosses productions hollywoodiennes à l’an prochain, 2020 nous a offert une très belle année cinéma. L’équipe de Métro est notamment tombée sous le charme de Portrait de la jeune fille en feu, Uncut Gems, Little Women, Tenet, la série de films Small Axe et Les Misérables. Du côté québécois, on a adoré La déesse des mouches à feu et Nadia Butterfly, ainsi que les émouvants documentaires Je m’appelle humain et Les chiens-loups. Des comédies comme Tout simplement noir et Eurovision nous ont par ailleurs bien déridés au cours de cette année anxiogène.

Les arts vivants

En salles ou lors de représentations virtuelles, le théâtre a continué de questionner avec esprit et humour le monde qui nous entoure. Sur scène, on a été transportés par Ceux qui se sont évaporés, Made in Beautiful (La belle province), Toutes les choses parfaites et Les filles et les garçons. Sur nos écrans, le courant a passé lors de Fairfly, L’avalée des avalés et Un. Parmi les autres arts de la scène, mentions honorables à l’opéra Written On Skin, au spectacle Danse Lhasa Danse et à la captation de l’époustouflant Dancing at Dusk : A Moment with Pina Bausch’s The Rite of Spring.

Les jeux vidéo

La pandémie n’a pas empêché les studios de nous livrer de véritables pépites vidéoludiques cette année, bien au contraire. S’il fallait n’en retenir qu’une poignée, jetez-vous sur l’excellent Hades, Tell Me Why, le phénomène Animal Crossing ou encore la perle montréalaise Spiritfarer. Pour s’évader, difficile de snober les mastodontes The Last of Us Part 2, Assassin’s Creed Valhalla et Cyberpunk 2077 (sur PC uniquement!). Même si on préférera les moments de détente (et d’énervement) entre amis avec Among Us ou Fall Guys.

Les arts visuels

Entre deux confinements, on a pu voir de très belles expos en 2020. Le peintre québécois Manuel Mathieu a brillé dans deux d’entre elles, soit Survivance au MBAM et Relations: La diaspora et la peinture à la Fondation Phi. On a également adoré Village Motel à la galerie Blanc, Cercanía à l’Arsenal, Love is the Message, the Message is Death au MAC, Frida Kahlo, Diego Rivera et le modernisme mexicain au MNBAQ ainsi que la Biennale d’art contemporain autochtone.

La littérature

La lecture aura été notre fidèle alliée de la pandémie. Les essais Maquillée de Daphné B., La menthe et le cumin de Pascale Navarro, Le Consentement de Vanessa Springora et Je n’en ai jamais parlé à personne dirigé par Martine Delvaux figurent au sommet de nos coups de cœur. En fiction, les romans Em de Kim Thúy, Quand il fait triste Bertha chante de Rodney Saint-Éloi, Bermudes de Claire Legendre et Faire les sucres de Fanny Britt nous ont émus. Mentions spéciales aux lumineux recueils de poésie Verdunland (Timothée-William Lapointe et Baron Marc-André Lévesque) et Deux et demie (Carolanne Foucher), de même qu’aux touchants romans graphiques Temps libre (Mélanie Leclerc), La vingt (Audrey Beaulé) et C’est comme ça que je disparais (Mirion Malle).

La musique

Les femmes se sont particulièrement démarquées cette année en musique. Les albums de Klô Pelgag, Anachnid, BEYRIES, Basia Bulat, Helena Deland, Marie Davidson, Backxwash, Les Hay Babies, Lido Pimienta et Marie-Pierre Arthur se sont taillés une place de choix dans nos oreilles. Leurs confrères ne sont pas en reste, puisque Poirier, Daniel Bélanger, KNLO, Jimmy Hunt, Antoine Corriveau, Zach Zoya, Peter Peter, Larynx et Matt Holubowski nous ont aussi offert d’excellentes galettes. Idem pour les groupes Le Couleur et The Dears. À l’international, on a joué en boucle les albums de Fleet Foxes, Pomme, Nicolas Jaar, King Krule, Taylor Swift, Bob Dylan et J.S. Ondara.

Et on se désole pour…

Les disparus

Des monuments du monde culturel nous ont quittés cette année, tant au Québec qu’à l’international. Chez nous, on a appris à regret les décès d’André Gagnon, Monique Mercure, Renée Claude, François Jean, Michelle Rossignol, Jacques Godin, Michel Dumont et Hubert Gagnon. En France, des lumières se sont éteintes, dont Anne Sylvestre, Juliette Greco, Albert Uderzo, Christophe et Michel Piccoli. Sans oublier le départ de grosses pointures comme Chadwick Boseman, Sean Connery, Eddie Van Halen, Ennio Morricone, Kirk Douglas, Bill Withers et Jerry Stiller.

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