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Billy Talent et Weezer lancent le FEQ dans la chaleur

Photo: Jonathan Julien/Collaboration spéciale/Métro

Il faisait chaud, très chaud même (le mercure a atteint 32,2 °C et la température ressentie était de 40 °C!), mais la chaleur qui régnait sur la capitale jeudi n’a pas empêché les gens de Québec et les touristes de sortir en masse sur les plaines d’Abraham pour la première soirée du Festival d’été. Cette même chaleur n’a pas non plus semblé affecter les membres de Billy Talent et de Weezer, qui ont tous offert de fortes prestations.

C’est à Weezer qu’est revenue la tâche de clore la soirée. Appuyés par un décor rappelant l’habitacle d’une voiture et les voyages qu’on fait à bord de celles-ci, Rivers Cuomo et sa bande ont amené les festivaliers dans un périple de 75 minutes allant «de 1984 à aujourd’hui». Amorçant la soirée avec My Name Is Jonas puis Beverly Hills, Return To Ithaka et The Good Life, la formation s’est ensuite arrêtée pour augmenter le volume sur le bouton de la radio géante de voiture installée derrière elle.

Dix ans après leur première présence au Festival d’été de Québec, les membres de Weezer étaient prêts pour le public québécois. Derrière la batterie, Patrick Wilson portait un chandail aux couleurs des Nordiques. Puis, le groupe a ajusté son programme pour y inclure une reprise d’Enter Sandman, un succès de Metallica, groupe chouchou des gens de Québec.

En deuxième moitié de prestation, l’humour s’est invité dans la soirée. D’abord avec Susanne, une chanson inspirée par une adjointe administrative d’une compagnie de disques dont les paroles ne manquent pas de faire sourire. Puis, avant Say It Ain’t So alors que Rivers Cuomo s’est emparé d’un bon vieux Polaroid pour prendre la foule en photo en mentionnant qu’«aucun roadtrip ne se termine sans que papa ne prenne une photo de famille».

Au rappel, la troupe a offert The Waste Land, Surf Wax America et Buddy Holly après avoir conclu le programme principal avec Run, Raven, Run, Hash Pipe et Thank You And Good Night.


Performance énergique pour Billy Talent

L’histoire d’amour entre Québec et Billy Talent s’est poursuivie jeudi soir sur les plaines d’Abraham. Avant même que le quatuor torontois se pointe le bout du nez sur scène, lors d’une animation menée sur scène par une station de radio de la capitale, on sentait que les festivaliers avaient bien hâte de voir la bande de Benjamin Kowalewicz. Pas surprenant donc que les premières notes de Devil in a Midnight Mass en ouverture de performance aient aussi provoqué l’hilarité des spectateurs les plus près de la scène. D’une puissance constante, l’énergie de la formation et de la foule ne s’est jamais calmée. Très tôt dans la soirée, Kowalewicz a donc invité le public à agir telle «une communauté d’amour» et à «s’arrêter pour aider» s’il voyait des personnes dans le besoin.

À Rusted From The Rain, au tiers du programme, ce fut l’heure pour plusieurs festivaliers de se lancer dans le crowd surfing. Incapable d’accompagner le groupe sur scène depuis plusieurs années en raison d’incapacités physiques liées à la sclérose en plaques, le batteur Aaron Solowoniuk a été en mesure de participer à la soirée en prenant part à Pins and Needles.

Juste avant Nothing to Lose, le chanteur a rappelé qu’il s’agissait d’une chanson lancée il y a une vingtaine d’années, sur le premier album de la formation. «Quand on l’a écrite, on ne pensait pas avoir à la chanter encore vingt ans plus tard, mais elle est probablement encore plus significative aujourd’hui», a-t-il mentionné en invitant les membres de l’auditoire à ne pas trop être dur envers eux-mêmes lors de périodes difficiles.

Les moments les plus forts du spectacle ont toutefois eu lieu pendant Fallen Leaves et Red Flag. Lançant à la blague qu’il s’apprêtait à interpréter une nouvelle chanson pour la toute première fois sur scène, Kowalewicz s’est plutôt élancé sur Fallen Leaves, un titre certifié trois fois platine, au plus grand bonheur des festivaliers qui l’ont accompagné au chant lors des refrains. L’ambiance était fort similaire pendant Red Flag, pièce qui a conclu le programme.

Vu la température ressentie, qui était toujours de 32 °C à 21h, parions que les membres du groupe et les festivaliers les plus impliqués auront perdu quelques livres en sueur pendant la soirée…


Les Shirley charment

Plus tôt en soirée, c’est au trio Les Shirley composé des Montréalaises Sarah Dion (basse) et Lisandre Bourdages (batterie) ainsi que de la Québécoise Raphaëlle Chouinard (voix et guitare) qu’est revenue la tâche d’ouvrir le Festival. Quelques jours avant de réchauffer la foule pour les Foo Fighters à l’Auditorium de Verdun, le 10 juillet prochain, les filles ont vécu «un sacré rêve» sur la scène des plaines d’Abraham en ouvrant cette fois pour Billy Talent et Weezer. Et sans aucun doute, elles sont parvenues à charmer la foule qui n’a pas cessé de grandir et de gagner en énergie tout au long de leur performance.

Ne pouvant descendre dans la foule pour le dernier tiers de leur spectacle en raison de microphones filaires, la chanteuse Raphaëlle Chouinard a promis qu’elle se joindrait aux spectateurs pour le reste de la soirée. Notant la chaleur suffocante, elle s’est aussi enquise de la situation pour les festivaliers. «Il fait chaud en tabarouette! Je ne sais pas comment ça se passe pour vous dans la foule, mais ici, il fait 58 degrés!», a-t-elle indiqué, appuyée par ses collègues.

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