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Combats ultimes: un défi de passionnés

MONTRÉAL – Si les arts martiaux mixtes (MMA) connaissent une popularité grandissante au Canada, on pourrait croire que Georges St-Pierre, champion du monde, y est pour beaucoup. Il a subjugué bien des jeunes qui ont vu dans le combat ultime un moyen d’atteindre le contentement tant recherché.

Le documentaire «Dans le sillage de Georges St-Pierre: chacun son combat», on suit le tout jeune Ely Bédard, qu’on soupçonne être un clone de GSP tant ses performances impressionnent, Patrick «le Prédateur» Côté, Jonathan Goulet et plusieurs autres adeptes. Passionnés, ils le sont tous, que ce soit pour aller au-delà de soi, canaliser leur agressivité, se sentir vivants, ou simplement par amour de l’art, ils diront: «j’aime me battre», «si tu n’as pas de cœur, pas de couilles, tu ne peux faire ce sport-là», «pas de risque, pas de fun». «On s’entraîne comme des Spartiates», «on joue au hockey mais le combat ultime n’est pas un jeu», un autre compare le besoin de libérer son énergie à celui des hommes de l’âge de pierre qui pratiquaient le corps à corps… Aujourd’hui, à l’ère moderne, quelques femmes adhèrent à cette discipline.

Sorti de la violence de la rue, Ali Nestor Charles possède aujourd’hui une école d’arts martiaux fréquentée par des centaines de jeunes. Parmi eux, certains sont recommandés par le Dr Gilles Julien, le Mont-St-Antoine ou des centres de jeunesse pour les initier à différentes disciplines des arts martiaux et donner ainsi libre cours à leurs trop grandes colères. À Canal D, ce dimanche, 19h.

Le toucher en moins

De tous les sens dont on jouit, le toucher est sans doute celui qu’on ne croirait jamais possible de perdre. Et pourtant, c’est arrivé à Ian Waterman, un cas rarissime. Lorsqu’il avait 19 ans, une infection virale a détruit des cellules nerveuses vitales le privant à tout jamais du sens du toucher.

Le documentaire «La science du toucher» fait la comparaison entre un coureur automobile dont le corps ressent le moindre tressaillement de son bolide et la voiture adaptée de Ian dont l’accélérateur et le frein ont été transférés près du volant car il n’a que ses yeux pour l’informer du « dosage » de ses gestes. Constamment, il doit être attentif à la force nécessaire lors de la préhension des objets, conscient de la nature du sol où il marche, penser à se protéger des températures extrêmes. Être privé du toucher, c’est vivre constamment aux aguets de ce qui l’entoure d’abord pour se protéger et ensuite pour poser le geste adéquat.

On apprend que comme les papilles gustatives perçoivent différentes saveurs, les fibres nerveuses (3000 au bout des doigts) captent différentes sensations et la main est la partie du corps qui en détecte le plus. À Explora, le jeudi 10 octobre, 21h.

Mémoire d’éléphants

Lors de la guerre survenue au Mozambique, il y a une quarantaine d’années, les éléphants ont subi un bien triste sort, et s’en souviennent. Depuis, ils se méfient des hommes. Bob (cinéaste) et Joyce Pool (scientifique), frère et sœur, ont pour tâche de les réconcilier avec les hommes, à «Contact animal», ce dimanche, 17h, à Canal D. Et en soirée, à 21 h, «Né pour être libre 3D», nous amène à l’île de Bornéo, où Daphné Sheldrick se consacre à la prise en charge d’éléphanteaux et d’orangs-outans orphelins dans le but de les préparer à leur vie sauvage.

Dans «Yamaska», le comportement de Florence (Andrée Lachapelle) ressemble de plus en plus à du harcèlement envers Julie (Chantal Fontaine). Lorsque la revenante s’invite au souper des Harrison, Julie la met dehors, ce qui jette un froid sur la réunion de famille. Sandra (Sylvie De Morais), incapable de s’adapter à son bébé, fuit les occasions de s’en occuper et ses parents (Elise Guilbault, Denis Bernard) s’en inquiètent. Pour Théo (Guillaume Perreault) et Olivier (Émile Mailhiot), le départ de leur entreprise connaît des ratés et remet leur association en question, le lundi 7 octobre, 20h, à TVA.

Dans l’océan de l’actualité, Anne-Marie Dussault s’embarque sur un nouveau bateau: «Après tout, c’est vendredi!», le vendredi 11 octobre, 21h, à Radio-Canada. Les sujets de l’heure y seront analysés et débattus par des personnes-ressources, mais surtout pour tenter de trouver des solutions aux problèmes, ce qui ajoute une nouvelle dimension aux discussions. Les détails de l’émission étant frappés du sceau de confidentialité le plus absolu, il nous a été impossible d’en savoir davantage mais, ces derniers temps, les sujets chauds ne manquent pas.

À RADIO-CANADA: Les principaux candidats à la mairie de Montréal se rencontrent le mercredi 9 octobre, 18h, en présence de Patrice Roy, pour débattre de leur programme en tant qu’éventuel magistrat de la métropole.

À TVA: ce samedi, 12h30, «Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux?» en sera à sa 150e émission. Pour l’occasion, Jean-Pierre Ferland, auteur d’un impressionnant répertoire de chansons d’amour, vient parler de sa vision du bonheur. Chez les O’Hara, Kathleen (Maxim Roy) prépare sa demande d’annulation de mariage et Samuel (Guy Nadon) revoit Deborah (Fanny Mallette). «O’», le mardi 8 octobre, 21h.

À TÉLÉ-QUÉBEC: Ce samedi, 22h30, une occasion de voir ou revoir un chef-d’œuvre: «Orange mécanique», de Stanley Kubrick. Fripouille de nature, un jeune homme tente une métamorphose en se prêtant à une expérience scientifique. Avec Malcolm McDowell et Patrick Magee.

À TV5: En compagnie de la drag queen Mado Lamothe, la journaliste Manon Dumais et le comédien François-Étienne Paré, Chantal Lamarre fouille la vie d’Édith Piaf, l’une des plus grandes étoiles du music-hall. «On passe à l’histoire», le lundi 7 octobre, 19h.

À ARTV: Quand Samuel Matteau a appris que sa mère, Nathalie Giguère, venait de recevoir un diagnostic de cancer du sein, il a décidé de mieux la connaître, d’être plus attentif à cette femme qu’il considérait forte mais froide et silencieuse. Il a donc tourné sa caméra vers cette battante qui ne s’est pas opposée à l’intrusion de son fils cinéaste durant trois années cruciales de sa vie. «Le combat silencieux», ce dimanche, 19h.

À MUSIMAX: Pour terminer la semaine en musique, on nous propose le vendredi 11 octobre, 20h, le «Concert Roger Hodgson – Live à Montréal», le mémorable «Queen Rock Montreal» à 21h, suivi, à 22h, de «King Creole».

À SUPER ÉCRAN: Il n’y a pas d’âge pour «Astérix et Obélix: au service de sa majesté», qui raconte les déboires des deux loustics (Guillaume Gallienne et Gérard Depardieu) appelés au secours de la reine de l’île de Brittania, ce samedi, 19h.

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