Festival MURAL
- Jeudi 4 juin
Festival MURAL
Ryan Hemsworth + Tommy Kruise
Depuis les années 1980, les graffitis occupent une grande place dans notre paysage urbain. C’est le cas dans la plupart des grandes villes, et Montréal n’y a pas échappé. Comme l’internet, le graff est beaucoup plus qu’une simple mode. Flow, Duro3, Dyske, NME, Astro, Castro, Damo, Scan, Axe: Montréal a eu son lot de stars au fil des ans.
En 2015, les murs et les stations de métro sont toujours barbouillés du nom de nouveaux graffiteurs de la relève, et les murales sont de plus en plus présentes sur l’île. De plus, l’art urbain (street art pour les Français) a pris une nouvelle forme, grâce aux Banksy, Space Invaders et compagnie. Plutôt que de se contenter de signer son nom partout, on en est venu à faire des interventions artistiques plus discrètes et à faire passer des idées politiques. Aujourd’hui, il y en a pour tous les goûts, et l’art urbain n’a jamais été aussi diversifié et en santé.
Depuis quelques années, le festival MURAL offre une vitrine aux habitants de Montréal, qui peuvent témoigner de l’ampleur des mouvements «street art» et graffiti. Pendant 10 jours, à compter du 4 juin prochain, la ville sera prise d’assaut par «une foire d’art, des spectacles musicaux, des conférences, des films et des ateliers ainsi qu’une multitude d’activités de rue et d’événements spéciaux», peut-on lire dans le communiqué du festival. Là où Mural a réussi son pari, c’est en s’emparant de plusieurs façades d’immeubles un peu partout autour du boulevard Saint-Laurent pour que les artistes invités s’y expriment.
En convainquant la Ville et la Société de développement du boulevard Saint-Laurent que ce n’est pas qu’un art de voyous et d’anarchistes, Landmark, le groupe derrière Mural, démocratise l’art urbain un peu plus chaque année. En tout, ce sont 50 murales originales qui verront le jour pendant les 10 jours du festival, conçues autant par des artistes internationaux que locaux.
3500, boul. Saint-Laurent
