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Les images nature de Maude

Photo: Maude Plante-Husaruk

Parmi tous les artistes qui participent à l’événement Chromatic, aujourd’hui et demain à la SAT, Maude Plante-Husaruk fait partie des coups de cœur de Métro. Portrait d’une jeune artiste lumineuse.

Depuis qu’elle est toute petite, Maude Plante-Husaruk s’intéresse à la photographie. «J’ai eu mon premier appareil à 12 ans. Je pouvais développer de la photo à partir de cet âge-là!» Après ses études supérieures en design graphique à l’UQAM, la jeune femme est partie six mois en Asie.

Un voyage qui, selon ses propres dires, l’a «complètement transformée». «Ç’a été assez révélateur, se souvient-elle. Ça m’a fait comprendre que je ne voulais pas nécessairement travailler dans un bureau de 9 à 5!» Il y a un an et demi, elle est rentrée à Montréal. «Les choses se sont placées!» se réjouit-elle.

Depuis, elle fait de la photo et du design graphique à son compte. «Je travaille pour des magazines, dont L’Actualité, ajoute-t-elle. Je fais également de l’événementiel et du mariage, mais ça, ce n’est pas vraiment la pratique que je veux mettre de l’avant! Disons que ce n’est pas nécessairement ça qui m’allume. La photographie, je préfère en faire une pratique artistique plutôt que commerciale.»

Celle qui a beaucoup appris de son père, également photographe, se dit très inspirée par la nature. «J’aime les sujets simples et authentiques. Comme les grands espaces vides… ou les champs. Je ne sais pas ce que j’ai avec les champs, mais je trouve que tout sujet qui s’y retrouve est soudain intéressant. C’est sûrement une phase!» rigole-t-elle. «Sérieusement, je pense que la nature a une beauté infinie et qu’il y a mille et un angles sous lesquels on peut la capter. On peut toujours lui donner un nouveau sens!»

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Dans quelque temps, la passionnée photographe repartira pour un autre périple de six mois qui l’amènera en Mongolie, au Myanmar, au Népal et au Tibet, pays pour lequel elle a eu un véritable coup de cœur lors de son dernier séjour. «Je vais partir encore plus équipée que la dernière fois, afin de pouvoir transformer ce voyage en projet, que ce soit une expo ou peut-être un livre.»

Et qu’est-ce qui l’inspire, en tant qu’artiste, dans ces lointaines contrées? «Oh, c’est à la fois tellement évident et tellement difficile à mettre en mots! répond-elle. En fait, dans tous mes projets, ce que j’essaye de transmettre, c’est l’impression intérieure que je ressens au moment de prendre la photo.»

Et la photo idéale, Maude, elle est travaillée ou spontanée? «Spontanée! Certainement! J’essaye même de me remettre à l’argentique un petit peu. C’est difficile, car on acquiert des réflexes vraiment intenses avec les appareils numériques. Prévoir une photo, ça ne se fait presque plus parce que, de toute façon, on peut en prendre tellement!

Avec de l’analogique ou de l’argentique, c’est complètement différent. Comme on ne peut pas apporter de retouches, c’est plus authentique, je trouve!» Elle-même se dit «très spontanée». «C’est rare que je prévoie mes projets. Souvent, je vois une personne ou un lieu que je trouve intéressant et ça m’incite à prendre une photo. Ensuite, je laisse les images reposer, puis après quelque temps, je les redécouvre. C’est à partir de là que le projet prend forme et que les images acquièrent un deuxième sens, puis un autre encore. Ça n’arrête jamais dans ma tête!»

Chromatic
Vendredi et samedi
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