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Bernhari et Philémon Cimon: poésie, l’après-midi

Photo: Chantal Lévesque/Métro

C’est presque rendu incontournable quand on parle de spectacles donnés par des artistes en période de festival : il faut (faut!) faire une référence à la météo. Ne dérogeons pas à la tradition : mardi en fin d’après-midi, le soleil est sorti juste à temps pour le doublé Bernhari – Philémon Cimon. Beau.

Ce n’était pas leur «show officiel», mais les deux auteurs-compositeurs-interprètes ont présenté chacun leur tour au Pub Rickard’s un avant-goût de ce qu’ils offriront au cours de leur gros concert en extérieur. Un gros concert qui se tiendra ce samedi à 22 h pour Bernhari. Et ce soir à la même heure pour Philémon.

Bref, pas grave si ce l’était, justement, bref. En quatre chansons et une vingtaine de minutes bien tassées, Bernhari nous a rappelé pourquoi on a été si renversée à la sortie de son album éponyme à la fin de l’été dernier. Accompagné de ses musiciens, dont le guitariste Emmanuel Ethier qui a également réalisé ledit long jeu, celui qui jouait, comme il l’a rappelé, pour la première fois aux Francos a commencé par Sagard. Puis il a balancé des Missiles. Et «un p’tit piano-voix», Je n’oublierai jamais, faisant résonner le morceau dans toute sa pure poésie. Avec sa présence scénique et sa voix habitée, le multi-instrumentiste montréalais a clos son set éclair avec la pièce du tonnerre Krychkova.

Philémon Cimon a suivi. L’artiste au timbre magique a lancé sa prestation avec Soleil blanc, avant de procéder à un réajustement côté son. «On était en zone de flou. C’est cool, les zones de flou», a-t-il remarqué une fois le souci réglé. Rires du public. «Je ne suis pas tout seul à aimer ça, à ce que je vois!»

Après avoir livré une Chanson pour un ami, tirée de son second disque encensé L’été, PC a annoncé «d’autres vieilles tounes classiques», en opposition aux nouvelles issues de son troisième album, à venir sous peu. Ainsi donc, parmi celles-là, il a choisi l’enveloppante Chose étrange et la cristalline Je veux de la lumière. Puis, le musicien au chic polo rouge a salué les deux fidèles comparses qui l’accompagnaient sur scène et auxquels il a donné «des noms de Wu-Tang. Évidemment.» À savoir Philippe «Mad Prime» Brault à la basse et Nicolas «Soul Master» Basque à la guitare. En guise de conclusion, le trio nous a conviés Au cinéma, avant que Philémon nous convie, lui, à sa seconde prestation donnée dans le cadre du festival. «Venez voir le show demain; ça va être bon!» a-t-il promis.

Demain étant aujourd’hui, on réitère : «Venez voir le show, ça va être bon.»

Mercredi aux Francos
– Les Chercheurs d’or et Joseph Edgar, à 17 h au Pub Rickard’s
– Rosie Valland, à 19 h sur la Scène SiriusXM
– BélO, à 20 h sur la Scène Hydro-Québec

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