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Le «Padre» hors norme de Maxime Denommée

Maxime Denommée est la tête d’affiche de la série « Padre », offerte en ligne sur TV5 Unis.
Maxime Denommée est la tête d’affiche de la série «Padre», offerte en ligne sur TV5 Unis. Photo: Gracieuseté, Unis TV

C’est un prêtre comme l’on en a rarement vu que campe Maxime Denommée dans la série Padre, drame psychologique tourné à Saint-Boniface, au Manitoba, offerte en ligne sur TV5 Unis. 

Voilà un rôle riche et introspectif dont s’est investi le professeur au Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec, qui a interprété des personnages marquants à la télé dans Rumeurs et Aveux il y a un moment déjà, mais qui multiplie les rôles au théâtre depuis ses débuts. 

On suit David, un homme amnésique hanté par un passé tragique que son esprit lui assène en flashbacks. Après avoir été rescapé de la rue à Montréal (comment, pourquoi, par qui? son passé obscur nous sera dévoilé peu à peu), il est hébergé dans une église manitobaine.  

Qu’elle soit laissée à l’abandon n’empêchera pas des gens aux horizons bigarrés d’y pénétrer, dont David. Désormais surnommé le Padre, il recueillera (malgré lui, au départ) les confessions fortuites. Or, ce dernier déconcertera les pénitent.e.s par son franc-parler, par moments frondeur, les poussant sans trop de ménagement dans leurs derniers retranchements afin de les confronter à eux et elles-mêmes, et les amener à se comprendre.  

Au fil des 13 épisodes d’une vingtaine de minutes se succèdent ces visiteur.euse.s — pas nécessairement en perdition — croisant inopinément la route de ce prêtre guère protocolaire se rapprochant davantage du psy que du bigot.  

Dans la série Padre, Martyne Musau incarne sœur Sophie, qui cohabite dans l’église Sainte-Trinité auprès de David (Maxime Denommée). Photo fournie par Unis TV
Dans la série Padre, Martyne Musau incarne sœur Sophie, qui cohabite dans l’église Sainte-Trinité avec David (Maxime Denommée). Photo fournie par Unis TV

Leurs échanges animés, aux airs de joutes verbales, fascinent, tout comme le protagoniste torturé (frayait-il avec le crime organisé russe?), dont les réminiscences ne se révèlent nullement pieuses.  

« La somme de tous ces pénitents font le spectacle. Les échanges sont le centre de la série », fait observer à Métro le comédien, dont l’expérience théâtrale sert à merveille ces scènes dépouillées axées sur les dialogues, baignées de la lueur des cierges ou des rayons traversant les vitraux. 

Déjà offerte en ligne, la série Padre sera diffusée sur Unis TV à compter du 17 décembre. 

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