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«Attention aux mutations du trumpisme»

Photo: Archives
John-Jean Ofrias - Collaboration spéciale

C’étaient mes concitoyens, ces trumpistes qu’ont abattu les drapeaux américains du bâtiment du Capitole à Washington D.C le 6 janvier et les ont remplace par des drapeaux Trump. Les trompeurs se disent « patriotes américains » mais je ne crois pas que les trumpistes savent ce que signifie être américain ou ce que signifie être un citoyen patriotique. Oubliez Amérique du Nord, Amérique centrale et Amérique du Sud, l’Amérique des trumpistes n’inclut pas les cinquante états. Non, les trumpistes croient que les états rouges et blancs font partie de leur confédération et que les états bleus ne sont pas. Ce qu’est plus épouvantable, c’est que les trumpistes ne croient pas qu’être patriotique implique une volonté de mourir pour vos concitoyens plus qu’elle n’implique une volonté de tuer vos concitoyens, s’ils sont identifiés comme des adversaires du trumpisme.

L’insurrection de Washington le 6 janvier a démontré la volonté d’un grand nombre de mes concitoyens de s’engager maintenant dans une violente guerre civile, même sans déclaration de guerre officielle du siège en Floride ou à Washington. Les soi-disant patriotes qui ont mené cette lâche attaque sournoise (sur une cible plus vulnérable que Pearl Harbor était le 7 décembre 1941) a fait du 6 janvier 2021 le jour le plus sombre de l’histoire des États-Unis. Je ne peux qu’espérer que je ne serai pas témoin de jours plus sombres dans le pays dont je suis citoyen, dans le pays dont mes petits-enfants sont citoyens. Je ne suis pas confiant que des jours plus sombres ne sont pas en avant. Les gens de mon pays ne sont pas prêt à s’unir comme il l’a fait après le 7 décembre 1941. Une guerre civile froide et métaphorique est en train de se transformer en une guerre civile violente et très réelle.

Celles-ci étaient les gens de mon pays qui ont abattu métaphoriquement le drapeau américain lorsqu’ils ont élu Trump comme président, il y a quatre très longues années. J’ai voté pour Hillary, pas Trump. Pour moi, c’était presque comme voter pour une femme anglophone très progressiste des Cantons-de-l’Est pour devenir le Présidente des États-Unis – une alternative vastement mieux que de voter pour son adversaire. un homme de pensée très en arrière avec cheveux orange et visage orange qui était clairément en train de morphing d’un chef de gang wannabe à un dictateur wannabe.

La violence est aussi américaine que le football, donc je m’attends à voir beaucoup de violence perpétrée cette année par mes concitoyens contre mes concitoyens, motivé par le trumpisme. Comme COVID, je m’attends à ce que le trumpisme à muter et continue de se propager – là où je vis dans l’est de Long Island, New York, et où je vis dans les Cantons de l’Est. J’exhorte mes amis des deux côtés du mur virtuel à la frontière à considérer les mutations de la COVID et du trumpisme comme très réel et très mortel.

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