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Les quatre «P» du pessimisme

Photo: Métro

Le pessimisme est en grande partie induit par la peur. Son impact sur votre vie peut être important.

Votre vie a-t-elle été dirigée par l’optimisme ou par le pessimisme en 2012? Dans le premier cas, vous devez être fier de vous : vous vous êtes lancé dans l’action, vous avez accompli de nombreuses choses et, même si vous avez connu certains échecs, vous êtes somme toute content de l’année écoulée.

Dans le deuxième pas, c’est l’immobilisme qui a caractérisé votre année. Vous avez évité de vous lancer dans des projets, même quand des idées lumineuses vous ont traversé l’esprit. Vous vous êtes contenté d’une vie inférieure à celle que vous auriez pu vivre et vous avez vieilli plus vite que nécessaire.

Pourquoi ces impacts? À cause des sous-produits du pessimisme, que nous appellerons les quatre «P». Je vous les présente aujourd’hui.

Le premier P du pessimisme, c’est la «procrastination» c’est-à-dire la tendance à remettre à plus tard ce qu’on pourrait faire dès maintenant. Quand on imagine le pire, on reporte les confrontations et les projets. Par exemple, vous ne rappellerez pas ce client,  de crainte qu’il soit en colère, alors qu’il souhaite peut-être passer une autre commande. De même, vous ne confronterez pas ce collègue dont le comportement vous tombe royalement sur les nerfs, car vous vous dîtes que ça ne servira à rien. À la place, vous allez accumuler les frustrations et voir votre relation s’étioler.

Le deuxième P du pessimisme, c’est la «paralysie». La peur nous immobilise et nous pousse dans nos retranchements. Nous nous retenons d’aller de l’avant. Nous supposons qu’il vaut mieux s’accrocher à notre situation actuelle plutôt que de profiter de ce que la vie a à nous offrir.

Le troisième P du pessimisme, c’est le «perfectionnisme» à outrance. De crainte d’être jugés négativement par les autres, les pessimistes n’espèrent rien de moins que la perfection dans tout ce qu’ils entreprennent. Or, la perfection n’est pas de ce monde.

Le quatrième P du pessimisme, c’est la «perte» du sentiment de puissance. C’est la différence fondamentale entre les optimistes et les pessimistes : alors que les premiers ont le sentiment de contrôler ce qui leur arrive, les pessimistes se voient comme des victimes. Le sentiment d’impuissance qui en découle vient renforcer les croyances négatives et crée un cercle vicieux
susceptible de mener à l’auto-sabotage.

Ces quatre «P» ont-ils été trop présents dans votre vie l’année dernière? Remarquez que 2012 est terminée. Sous quel signe construirez-vous 2013? Sous celui de l’optimisme ou du pessimisme? À vous de décider.

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