Souriez, vous êtes au travail
Ne laissez pas les faces à claques ruiner votre humeur. Vous avez la santé, un emploi, des projets? Alors il n’en tient qu’à vous de jouir de la vie en donnant libre cours à quelques fantaisies de temps à autre. Et souriez à vos collègues, vous verrez qu’ils seront contaminés…
Voilà le message qu’a récemment livré Luc Poirier, le président d’une firme-conseil en ressources humaines de Québec, IntelligenceSanté, à l’Université de Montréal.
L’homme d’affaires a relaté qu’il était autrefois pressé et zélé. Ses journées commençaient tôt le matin et ne finissaient jamais. Dans le cadre de son travail, il s’absentait régulièrement pour de longues périodes.
L’histoire de la petite voiture
L’attrapant au vol un matin, son fils Alexandre lui a offert la plus belle pièce de sa collection de voitures. La symbolique du geste a échappé au paternel, qui a questionné l’enfant. «Rapporte-la-moi ce soir, s’il te plaît», lui a répondu son fils en le regardant dans les yeux.
Sanglotant au volant de sa voiture, M. Poirier a su, dès lors, qu’il devait réorienter ses priorités. «Il ne faut pas attendre que votre fils vous offre sa plus belle auto ou encore que votre femme parte avec votre Volvo pour que vous fassiez comme moi», a-t-il lancé.
Responsable de son bonheur
Il ne faut pas compter sur Luc Poirier pour montrer du doigt l’employeur, le premier ministre ou toute autre cible afin d’expliquer les difficultés que vous rencontrez dans votre vie professionnelle. Changer le monde, ça commence par soi-même. «Il existe moins de 5 % de faces à claques autour de vous; ne leur permettez pas d’envahir 95 % de votre espace.»
Selon lui, les travailleurs d’aujourd’hui souffrent très souvent d’épuisement professionnel et ceux qui l’évitent sont condamnés au syndrome du survivant, ce qui n’est guère mieux. Le stress est inévitable, mais il peut être très positif, à condition d’en sortir.