CISM veut renouer avec les étudiants
Le nouveau directeur de la station CISM, Jules Hébert, passe à l’action. Il veut renouer les liens avec les étudiants, qui ne forment plus que le quart des quelque 150 réalisateurs, animateurs, techniciens et autres bénévoles qui assurent la diffusion des émissions de la radio universitaire.
«Les rapports de CISM avec le CEPSUM, les Services aux étudiants, le rectorat et d’autres unités de l’Université de Montréal sont excellents, mais il y a des lacunes dans la participation des étudiants à la mise en ondes des contenus de la station», déplore Jules Hébert, le nouveau directeur général de CISM.
Nommé en avril 2007 après avoir occupé des postes d’attaché politique à la Fédération étudiante universitaire du Québec et au bureau de la députée bloquiste Meili Faille, Jules Hébert dit avoir passé la première année de son mandat à diagnostiquer les problèmes de la station afin d’y trouver des solutions. Avec son équipe qui compte 10 employés rémunérés, il a planifié une série d’initiatives qui viseront à amener les étudiants à se réapproprier la station.
Ouverture aux nouveautés
Une de ces initiatives consiste à inviter les étudiants à soumettre des projets d’émissions pour la saison estivale d’ici le 17 avril. On demande aux candidats de proposer une émission pilote d’une durée de cinq minutes ou moins et de joindre une description écrite du projet, une liste de 40 artistes (dont une moitié francophone) et un curriculum vitæ.
«Nous sommes ouverts à tous les types de projets, pour autant qu’ils constituent une alternative aux radios commerciales et à la culture de masse», dit l’invitation qu’on peut lire sur le site de la radio.
En effet, il apparaît étonnant qu’une seule émission, dans toute la grille horaire de CISM, porte sur la vie universitaire (À la bonne heure! le mardi à 19 h). La musique est le principal sujet de la majorité des émissions de la station.