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Entamer sa carrière avec assurance

Possédez-vous une maison, une voiture, un bateau ou un autre bien de grande valeur? Vous l’avez certainement assuré contre le vol, le vandalisme, le feu ou les autres malheurs qui pourraient survenir, ce qui vous permettrait d’être dédommagé si le pire survenait. Ce type d’assurance est une assurance contre les dommages.

L’assurance est un domaine d’emploi souvent dénigré. Les plus âgés conservent le souvenir des «assureurs» à la mallette pleine de documents incompréhensibles dont ils se méfiaient. Bien des jeunes, pour leur part, pensent que les emplois dans le domaine de l’assurance ne conviennent qu’aux «rats de bureau».

Or, l’assurance s’est complexifiée au fil des années. Les spécialistes qui y travaillent aujourd’hui sont soumis à des codes d’éthique rigoureux et doivent s’assurer que chaque client reçoit bien la protection contre les risques dont il a besoin. L’assurance est devenue un domaine emballant pour ceux qui aiment travailler auprès des gens, résoudre des problèmes et qui sont prêts à s’adapter constamment aux changements légaux comme aux nouvelles exigences des clients.

Pénurie chronique

De plus, l’assurance de dommages manque de main-d’ouvre de façon chronique depuis les années 1990, et les occasions d’emploi y sont nombreuses. Selon une étude réalisée au début 2008 par la firme SCOR auprès des cabinets d’assurance, ces derniers auront besoin de 2?000 nouveaux spécialistes en 2009 et de 2?200 de plus en 2010.

D’après Luc Belhumeur, chargé des communications à la Chambre de l’assurance de dommages (CHAD), la crise actuelle n’y a encore rien changé, et ce, même si le Québec a perdu en 2008, selon Statistique Canada, 11 300 emplois dans le grand domaine de la finance.

Au contraire, tout semble indiquer que la plupart des cabinets d’assurance de dommages peinent encore à trouver la main-d’ouvre dont ils ont besoin. Des postes d’agents ou de courtiers, de souscripteurs et d’experts en sinistres restent souvent sans preneur. En 2010, ces difficultés de recrutement s’accentueront encore, alors qu’on prévoit une augmentation des départs à la retraite.

Pourtant, la relève n’a pas à aller loin pour obtenir une formation adéquate. Six collèges offrent le DEC en Conseil en assurances et l’AEC en Assurance des dommages est offerte, quant à elle, par 23 établissements.

Deux d’entre eux la proposent sur l’internet, soit le Cégep à distance et le Groupe Collégia. L’AEC, qui demande environ un an, permet aux adultes qui désirent entreprendre une deuxième carrière en assurance de dommages de se préparer aux examens de l’Autorité des marchés financiers, qu’il faut réussir afin de devenir agent ou courtier.

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