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Une journée pour les sciences

Frédéric Khalkhal - Métro

Les 24 heures de science présentera sa quatrième édition demain et samedi. L’événement se déroulera partout dans la province. Pendant une journée, les établissements scientifiques montreront toutes leurs compétences à un large public. La manifestation est ouverte à tous. Elle a pour but de vulgariser le domaine des sciences et de promouvoir les carrières scientifiques auprès des jeunes.

Plusieurs animations sont prévues au cours de la journée.  

Activités variées

Les visiteurs pourront reproduire une coquille de pétoncle ou une molaire de rhinocéros à partir d’un moule en plâtre au musée Redpath.

Dix minutes après le coulage, le moulage durcit et est prêt à emporter.

Le Centre universitaire de santé McGill proposera de voir en action EBUS (Endobronchial Ultrasound). Petit, maniable et doté d’un équipement à la pointe de la technologie, cet outil médical, servant au dépistage du cancer du poumon, permet de diagnostiquer la maladie plus tôt.

Si le ciel est dégagé, les astronomes amateurs de la Société d’astronomie du Planétarium de Montréal initieront en soirée les visiteurs à l’observation au télescope du ciel étoilé.

L’École de technologie supérieure (ETS), en collaboration  avec  la Société des arts technologiques (SAT), présentera dans son établissement une démonstration de robots et d’arts technologiques, en plus de proposer plusieurs ateliers interactifs.

L’avenir dans les sciences

Tony Wong, directeur du département de génie en production automatisée à l’ETS, participera aux 24 heures au sein de l’équipe de son école. Spécialisé dans la robotique, il a vu ce secteur beaucoup évoluer au fil des années.

«L’an 2000 était annonciateur de l’entrée fracassante de la robotique dans la vie de tous les jours. Cette révolution a eu lieu, mais de manière plus douce. On retrouve aujourd’hui de nombreuses applications domestiques, comme des tondeuses robots, des ramasse-poussières, des serveurs robotisés dans des cocktails… Beaucoup de chemin a été fait, mais sans la grosse révolution attendue au début du nouveau millénaire.»

Les matières scientifiques et techniques sont boudées par la jeunesse québécoise. Une des caractéristiques de la filière est qu’elle attire plus de garçons que de filles. «Les filles ont peur d’étudier dans un domaine scientifique, pensant que c’est une affaire de gros bras. Pourtant, aujourd’hui, l’activité d’un scientifique se passe majoritairement devant un ordinateur. Et les filles qui se lancent dans cette carrière ont la particularité d’exceller», précise le professeur. D’ailleurs, une des élèves de l’établissement a été récompensée par le ministère de l’Éducation pour son excellence. Les 24 heures de science seront  donc une occasion parfaite d’éveiller la curiosité et l’envie de tous pour préparer la relève.

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