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Mamans à temps plein

Elisabeth Braw - Metro World News

Julia Roberts est en bonne compagnie : plusieurs femmes de carrière américaines décident de rester à la maison avec leurs enfants.

Kath Tsakalakis a choisi de rester à la maison avec ses fils. «Au début, nous avions une nounou, et mon employeur était très flexible, mais je sentais que je ratais tout, explique-t-elle. Rester à la maison est devenu commun. La plupart de mes amies ne sont pas retournées travailler.»

D’ailleurs, aux États-Unis, le Bureau de la statistique rapporte que de 1997 à 2005, le nombre de mamans scolarisées sur le marché du travail est passé de 71 à 63 %. «Plusieurs mères pensent que demander un horaire flexible ou allégé affectera leur carrière, et elles finissent par quitter leur emploi», affirme la professeure d’économie à Berkeley Catherine Wolf­ram.

Les enfants d’abord
Catherine Clifford Å“uvrait dans le milieu financier, mais après la naissance de son troisième en­fant, elle a tout quitté. «Je sentais que je n’étais pas une bonne mère ni une bonne employée.»  Quand elle a été prête à retourner, à temps partiel, sur le marché du travail, elle n’a trouvé qu’un petit boulot dans le commerce de détail. Elle a alors lancé un site internet (www.youronramp.com) qui permet aux employeurs de joindre des mamans scolarisées.

«Les mères à la maison sont valorisées sur le marché du travail en raison de leurs habiletés, qu’elles utilisent pour lancer leur entreprise, ob­ser­ve Christopher Flett, auteur de What Men Don’t Tell Women About Business. Actuellement, plusieurs mères quittent leur emploi et deviennent entrepreneures, plutôt que d’attendre d’être licenciées.»

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