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Construction: Travailler sur du solide

Le domaine de la construction se porte toujours bien malgré la crise : à Montréal, les condos et les maisons poussent comme des champignons! D’ailleurs, les dernières données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement sont éloquentes : le nombre de mises en chantier a augmenté en décembre. Les en­tre­preneurs en construction sont derrière ces chantiers.

Pour donner une nouvelle dimension à une carrière en construction, l’Attestation de spécialisation professionnelle (ASP) en gestion d’une entreprise de la construction est toute désignée. En effet, le finissant à ce programme peut ensuite devenir entrepreneur en construction et accéder à de nouvelles responsabilités, comme estimer les coûts liés à la réalisation d’un projet, préparer des soumissions, négocier des contrats, planifier les étapes de réalisation des travaux sur les chantiers, les diriger et en vérifier la qualité. Il doit aussi embaucher le personnel, négocier les achats de matériaux et d’équipement et s’assurer de la bonne gestion de son entreprise.

De la théorie à la pratique
D’une durée de six mois, cette ASP est pensée pour les gens qui Å“uvrent déjà dans le monde du travail. Ainsi, à Montréal, les cours sont donnés trois soirs par semaine ainsi qu’un samedi sur deux. «Cette formation est très théorique, explique Manon Mo­reau, directrice adjointe du programme à l’École des métiers de la construction de Montréal. Les étudiants ap­pren­nent à faire des plans et des devis, à maîtriser le code du bâtiment, à comprendre les aspects juridiques, à estimer les coûts d’un projet, à faire de la comptabilité et à connaître les règles de santé et sécurité, par exemple.»

Mme Moreau estime à seulement 5 % par année le nombre de femmes qui s’inscrivent à cette formation. Pour­tant, il est question ici de gestion, pas de travail sur le terrain. Il suffit, selon la directrice adjointe du programme, de faire preuve d’un certain sens de la gestion, de débrouillardise, d’autonomie et de leadership pour trouver chaussure à son pied avec cette formation.

Aucune condition d’admission n’est exigée pour ce programme, mais, selon Manon Moreau, «il est préférable d’avoir de l’expérience dans le milieu de la construction avant d’étudier pour devenir responsable de projets.» Une dizaine d’établissements offrent la formation au Québec. À Montréal, seule l’École des métiers de la construction la dispense. L’établissement accueille trois groupes d’une vingtaine d’élèves par année.

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