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Maîtrise en psychoéducation: De la théorie à la pratique

Geneviève Vézina-Montplaisir - Métro

Depuis maintenant quelques années, la maîtrise en psychoéducation est obligatoire pour devenir membre de l’Ordre des con­seillers et conseillères d’orientation et des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec. Sans une adhésion à l’Ordre, les futurs psychoéducateurs et psychoéducatrices ne peuvent pas pratiquer leur science, soit celle d’aider différentes clientèles à acquérir des compétences leur permettant de mieux s’adapter à leur milieu.

Dans la région métropolitaine, cette formation très contingentée est offerte à l’Université de Montréal et se décline en trois options. «La première option, peu populaire, est une maîtrise avec mémoire seulement et s’adresse surtout aux étudiants qui se dirigent vers la recherche et le doctorat, explique Lyse Turgeon, professeure et directrice des études supérieures en psychoéducation à l’Université de Montréal. La deuxième option combine le mémoire et les stages et attire environ une dizaine d’étudiants par année. La troisième option, et la plus populaire, propose deux ans de stage. Plus de 50 élèves la choisissent chaque année.»

Un programme en mutation
Après le bac en psychoéducation l’an dernier, c’est maintenant à la maîtrise de subir une réforme. Celle-ci est présentement en cours et vise à construire un meilleur pont entre la théorie et la pratique. Cette refonte permettra donc futurs psychoéducateurs et psychoéducatrices d’être mieux outillés et de mieux répondre à la demande toujours croissante de leurs services dans différents milieux. «Notre taux de placement est de près de 100 %, note Lyse Turgeon. Beaucoup de nos étudiants se font offrir des emplois même avant de terminer leur maîtrise. Souvent, ils sont engagés dans leur milieu de stage.»

L’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation et des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec anticipe même une pénurie de professionnels en psychoéducation dans les années à venir. «Il y a des milieux où on a déjà de la difficulté à recruter des psychoéducateurs : les centres jeunesse, les milieux hospitaliers, souligne Mme Turgeon. Maintenant, les psychoéducateurs sont de plus en plus employés dans les centres de soins de longue durée pour personnes âgées. On a longtemps associé la psychoéducation aux enfants et aux adolescents, mais le quart de nos étudiants travaille avec une clientèle adulte.»

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