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Un premier pas vers la vie professionnelle

Marlène Lebreux - Monemploi.com

À l’approche du 1er mars, les jeunes ont à faire des choix professionnels importants. Voici un entretien éclairant avec Laurent Matte, président de l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec (OCCOQ).

L’orientation professionnelle n’est pas à négliger, car elle détermine l’avenir à la fois de la société qui a sans cesse besoin de nouveaux talents et des jeunes qui seront appelés à s’orienter vers une carrière passionnante.

Savoir s’orienter ou la force de la société
À l’heure où le taux de décrochage scolaire est alarmant, l’orientation professionnelle se veut une porte ouverte sur la réussite et la persévérance scolaire. «La clarté du projet professionnel est un gage de maintien, affirme Laurent Matte. Au­trement dit, il y a davantage de chances que l’étudiant persévère dans l’effort s’il a un objectif précis.» Comme il existe plus de 4 000 formations scolaires et quelque 1 500 métiers et professions, il est tout à fait normal qu’un jeune soit indécis.

Des voies pour s’exprimer
S’engager dans son propre cheminement professionnel est motivant et gratifiant, souligne le conseiller d’orientation : «C’est un projet dans lequel on trouve des voies qui permettent d’exprimer réellement qui l’on est sur le marché du travail.» La réforme du Program­me de formation de l’école québécoise va d’ailleurs dans ce sens en préconisant l’approche orientante. «Le cours Projet personnel d’orientation est apparu dans le cursus scolaire. Par ce moyen, l’école incite les jeunes à définir leur identité à travers les activités auxquelles ils participent.» Par ailleurs, ils peuvent aussi compter sur l’aide de précieux alliés : les conseillers d’orientation et leurs parents qu’ils ne doivent pas hésiter à solliciter.

Faire un choix gagnant
«Le jeune doit choisir un programme d’études, explique M. Matte, mais cela ne veut pas dire qu’une seule voie peut lui réussir. Il ne fait pas un choix qui le hantera jusqu’à 60 ans quand il envoie son inscription le 1er mars!»  Le système scolaire permet, en effet, au jeune de  se réajuster en cours de route. Cependant, un changement doit être le résultat d’une judicieuse réflexion pour clarifier ses attentes et ainsi éviter de se promener d’un programme à l’autre. Le fait est que près du tiers des cégépiens changent de programme d’études au moins une fois. Le phénomène serait aussi fréquent au niveau universitaire. D’ailleurs, selon Statistique Canada, l’endettement moyen des étudiants lors de leurs études collégiales et universitaires est passé de 15 200 $ à 18 800 $ entre 1995 et 2005.

Des jeunes s’expriment sur leur carrière. Voyez leurs vidéos et votez pour votre préférée.

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